Suite à une opération anti-orpaillage illégal qui avait mal tourné et conduit à la mort de deux militaires français, le GIGN est parti quadriller la forêt guyanaise pour la sécuriser.
C’est dans la région de Dorlin, en Guyane Française que les effectifs ont été déployés : 70 gendarmes, une centaine de militaires dont les forces du GIGN, afin de sécuriser la région, en proie aux trafiquants de tous genre et surtout les gangs d’orpaillage illégal qui ont franchi un degré de criminalité en tendant fin juin une embuscade aux gendarmes qui les traquaient.
L’objectif de cette opération de grande envergure est non seulement de « nettoyer » la zone, d’identifier et d’intercepter les criminels et de les confronter à la justice. Le problème est que la proportion d’orpailleurs illégaux sur le territoire français ne se cantonne plus à de pauvres desperados locaux atteints par la fièvre de l’or, mais elle s’élargit à des mafias brésiliennes violentes et organisées.
Cette criminalité pose deux problèmes : celui de la sécurité dans une zone très difficile à surveiller et celui, moindre mais pas sans conséquence, de la traçabilité de l’or.
Si le premier problème paraît difficile à endiguer, faute de moyens sur le long terme, le 2e en revanche est plus « contournable ». En achetant de l’or déjà extrait sous forme de pièces en or (l’offre le permet), on n’encourage pas ces nouveaux trafics. Ou alors on achète de l’or dont la traçabilité est assurée de A à Z, comme c’est le cas pour la Vera Valor avec le processus mis en place de Clean Extraction, ou pour certains bijoux en or certifiés.