En matière de sécurité la mode est au biométrique. Le marché tend à se développer pour les coffres forts et autres systèmes de sécurité, destinés aux particuliers. Les coffres forts biométriques sont sensés garantir une inviolabilité totale. Basés sur la reconnaissance digitale ils offriraient une garantie de sécurité plus efficace qu’un coffre-fort traditionnel. Ces dispositifs se déclinent en portemonnaies biométriques (à 825$ !) qui ne s’ouvrent que par le sésame des empreintes digitales du propriétaire. Mais sont-ils vraiment efficaces ?
Le biométrique : la solution ultime pour les particuliers?
Aucun système n’est véritablement infaillible et le biométrique a également ses limites. On ne cesse de vous dire que la hausse du cours de l’or a entrainé une recrudescence de la criminalité : une augmentation du nombre de délits liés à l’or mais aussi une aggravation dans la violence de ces derniers. Les faits divers ne cessent de donner raison à nos mises en garde répétées. Pas plus tard qu’hier une dépêche de RTL.fr du mercredi 24 janvier venait encore une fois attester de la gravité de cette nouvelle criminalité.
Un vendeur d’or a été séquestré et torturé au fer à repasser par trois individus qui souhaitaient s’emparer du contenu du coffre fort de son commerce. Les malfrats sont allés jusqu’à le menacer de lui couper les doigts pour pouvoir ouvrir le coffre fort biométrique de la boutique !
Malheureusement pour les particuliers, les coffres forts biométriques ne sont d’aucune sécurité face à de telles formes de violences et menaces physiques de la part des malfaiteurs. On le répète encore : la seule véritable solution est définitivement de ne pas conserver son or chez soi et d’externalisation la garde de ses pièces, bijoux et lingots d’or.
Ne pas ou ne plus le garder chez soi est une évidence, encore faut-il évidemment que les frais soient très mesurés, les banques ayant facturant déjà beaucoup les transactions externalisées et les forfaits tout compris par ailleurs plutôt désuets mais quasiment obligatoires (pour les banques physiques).