Ça n’a échappé à personne : dimanche 2 mars, nous étions à la veille d’une 3e guerre mondiale, avec le spectre de la guerre froide en toile de fond. La « présence renforcée » de la Russie en Crimée a engendré un repli vers l’or qui a pleinement joué son rôle de valeur refuge… Jusqu’à ce que les tensions s’atténuent entre la Russie et l’Ukraine… Jusqu’à la prochaine crise…
Le discours de Vladimir Poutine ce mercredi 6 mars en vue d’apaiser les tensions internationales a semble-t-il eu l’effet escompté, puisqu’il a été accompagné d’une reprise de confiance des investisseurs à Wall Street. Daily Bourse n’a pas hésité à annoncer une « nouvelle érosion de l’once d’or » avec l’atténuation des risques politiques.
Si l’on peut minimiser la petite baisse de l’once depuis mardi, on ne peut néanmoins pas minimiser les tensions géopolitiques qui subsistent dans le bloc Est du monde. Il n’en reste pas moins que « en dépit d’une accalmie, il n’est reste pas moins que la Crimée est de facto sous contrôle russe », précise le même article de daily-bourse.fr. Pour France Inter, il s’agit plus d’une « pause » que d’une réelle éclaircie.
Comme vous le savez, la hausse du cours de l’or n’est jamais très bon signe sur le plan économique et international.
L’or a bénéficié depuis le début de l’année du soutien de la demande asiatique, l’hiver très dur aux Etats-Unis a également joué un rôle sur le cours de l’or et les tensions politiques en Ukraine également… Il ne faudrait pas croire pour autant qu’une fois ces événements passés ou atténués, la crise économique qui pèse sur le monde entier depuis 2008 a disparu.
Si le cours de l’or est encore soumis à des aléas conjoncturels courts, il reste à long terme le grand vainqueur pour ceux qui en possède sous forme physique.