Publicité

Cette semaine, l’or plus baissier que jamais a encore fait parler de lui. Mais quand s’arrêtera sa chute ? Bientôt peut-être, si les autorités de régulation se décident à mettre leur nez dans la façon dont est fixé son prix ! Peu importe le cours de l’once, l’excellent billet de Stéphane Montabert nous rappelle pourquoi il est plus important de détenir de l’or physique plutôt que de l’or de bourse. Dans la série « un bon tiens vaut mieux que deux tu l’auras », une anecdote sur un « potentiel riche détenteur de Bitcoins » nous rappelle la fragilité de la monnaie virtuelle. Pour finir, un peu de rêve et de sciences avec une superbe infographie sur l’or en 2013 et des projets d’extraction aurifère entre Terre et espace.

Le fixing de l’ombre : pour plus de transparence de la cotation de l’or

Nous vous en parlions il y a dans la Revue du web du 15 novembre : « Le LME (London Metal Exchange, qui fixe le prix des métaux précieux) est suspecté par les parlementaires britanniques du Treasury select committee (l’équivalent de la Commission des finances en France) d’abriter des manipulations des cours ».
Ca se précise… « Les régulateurs veulent plus de transparence sur l’or et l’argent » titre le Monde dans son édition du 28 novembre. Les autorités de régulation (le Britannique Financial Conduct Authority et l’Allemand Bafin) ont ouvert une enquête  sur le fixing de Londres, le marché de l’or et de l’argent. Des ordres de ventes suspects ont attiré l’attention des autorités de régulation. Quand on sait que les prix doivent être le reflet de l’offre et de la demande, qu’ils sont fixés chaque jour par un petit groupe très fermé de 5 banques internationales, que ces prix influencent directement les actions attachées à l’or (ETF), comment ne pas penser que le marché de l’or est trop arbitraire, libre, opaque ?

Papier, métal, pierre

Au jeu du Pierre/Feuille/Ciseaux, l’or métal l’emporte largement sur l’or papier, car à quantités égales, l’or physique pèse plus lourd que la monnaie papier !
C’est ce que Stéphane Montabert explique dans un excellent article sur l’or métal contre l’or de bourse, rappelant que les ETF (dont les prix sont fixés arbitrairement) ne sont pas adossés à des quantités réelles d’or physique et que le cours de l’or de bourse est truqué. Le but serait de désintéresser le public de l’or (par le biais d’une baisse artificielle sur une phase longue) pour faire main basse sur l’or physique. A qui profite le crime ?

Monnaie virtuelle : pourquoi non versus or physique

On compare souvent le Bitcoin à l’or comme une alternative aux devises internationales. Mais la comparaison s’arrête là. Encore une différence entre tangible et virtuel : quand on détient de l’or physique, on sait ce que l’on a en poche, mais quand sa monnaie virtuelle est stockée sur un disque dur et que celui-ci est perdu ou endommagé, on n’est plus aussi riche qu’on le croyait ! C’est la mésaventure qui est arrivée à ce britannique désespéré, relayée dans l’édition du 28 novembre du journal 20 Minutes.

L’infographie en or

C’est l’infographie of the year sur l’or, un peu lourde (et en anglais) mais exhaustive qui, accompagnée d’un document pdf reprend l’index des prix historique, les quantités d’or extraites depuis le début, les prévisions de la demande en or, les tendances de l’extraction minière, les dépôts…
A voir sur mining.com

Publicité

Sciences : l’or nous fait rêver

Entre extraction minière et science-fiction, la société Planetary Ressources et Deep Space Industries veulent forer des astéroïdes pour y trouver de l’eau et des métaux précieux. L’article d’Atlantico du 24 novembre donne plus de détails sur ces projets futuristes mais pas dénués de sens : 1 seul astéroïde de 500 mètres de long pourrait contenir autant d’or que tout ce qui a été extrait sur Terre depuis l’origine ! Rien ne se fera à l’aveugle, de petites sondes seront envoyées dans un premier temps sur chaque astéroïde « exploitable » pour étudier leur potentiel.

L’eucalyptus, un bon filon pour l’or !

Plus près de chez nous, l’eucalyptus, détecteur d’or ! C’est ce que nous apprend cet article du Monde Sciences du mois dernier. Les feuilles de l’arbre sont en effet capables d’accumuler l’or présent dans le sol. Une piste pour l’Australie, gros producteur d’or, mais en quête de nouveaux gisements !

Article précédentQue se passe-t-il quand il est demandé aux Indiens d’arrêter d’acheter de l’or ?
Article suivantL’état du Texas supprime l’impôt sur les ventes d’or et métaux précieux
Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez entrer votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici