On en parlait déjà dans la revue du web la semaine dernière, c’est encore l’une des thématiques de la semaine : l’extraction aurifère continue à faire parler d’elle. Notamment aux Etats-Unis, où une étude révèle que de nombreuses entreprises américaines ne connaissent pas l’origine exacte des minerais utilisés. Et se trouvent ainsi sommées de s’expliquer.
Zoom également sur la Bretagne, où des permis de recherche d’or sont à l’étude… et sur le Japon, où le bitcoin rime avec « banc des accusés » pour l’ancien patron de la plateforme MtGox.
Ces entreprises américaines qui ne connaissent pas l’origine de leur or…
En se basant sur une étude réalisée en 2014 menée par l’Université de Tulane et la société de conseil Assent Compliance, le site LesEchos.fr revient cette semaine sur l’incapacité de nombreuses entreprises américaines à identifier la provenance de leurs métaux précieux.
« La vaste majorité des entreprises américaines seraient dans l’incapacité d’identifier si leurs produits contiennent des minerais provenant de zones de conflit en Afrique », c’est-à-dire les minerais de sang, détaille le site d’informations. L’or, l’étain, le tantale et le tungstène par exemple sont susceptibles de provenir de la République Démocratique du Congo. Selon l’étude, « 90 % des 1 262 entreprises ayant rempli des rapports de conformité auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission) l’année dernière ont déclaré ne pas pouvoir certifier que leurs produits ne contenaient pas de trace de ces minerais de sang », souligne le site d’informations.
On est encore loin d’une extraction aurifère propre, et encore plus si les entreprises ne suivent pas les règlementations fixées…
La Bretagne recherche son or
« Des permis de recherches minières sont actuellement à l’étude en Bretagne », raconte FranceBleu.fr dans un article du 30 juillet. Photographies, cartes et vidéos à l’appui, le site d’informations raconte les recherches menées dans le sous-sol armoricain, en vue de trouver – ou non – un nouveau filon d’or.
Plusieurs tonnes d’or pourraient bien être cachées par exemple dans le sous-sol du village de Lopérec. Reste à savoir dans quelle mesure un filon serait exploitable, et dans quelle mesure cette exploitation aurait des effets sur l’environnement.
Il y a quelques mois déjà, on évoquait sur Loretlargent.info la relance de l’exploitation aurifère en France.
Au Japon, arrestation du roi français du bitcoin
Son arrestation cette semaine au Japon a été largement relayée dans les médias. Mark Karpelès, surnommé le « roi français du bitcoin », était responsable de la plateforme d’échange de bitcoins MtGox. La plateforme a fait faillite l’année dernière. « Il est suspecté d’avoir créé artificiellement de la monnaie. 60% des échanges de bitcoins passaient par cette Bourse », détaille LeFigaro.fr dans un article du 3 août.
La faillite de la plateforme MtGox a en fait fortement impacté le cours du bitcoin, et son image. Le vol de bitcoins sur MtGox, suivi en janvier 2015 par une autre attaque sur une deuxième plateforme d’échange « a contribué à saper la confiance des investisseurs. Le bitcoin cote aujourd’hui 282 dollars pour un bitcoin, contre près de 1000 avant la faillite de MtGox », relève LeFigaro.fr.
« Il est soupçonné d’avoir accédé au système informatique de la plateforme et d’avoir falsifié les données de ses comptes », détaille également Atlantico.fr dans un article du 1er août.
Que pensent les Français du bitcoin ? Nos explications dans ce dossier, avec les résultats d’un sondage publié par AuCoffre.com.