La crise grecque préoccupe l’Europe depuis quelques mois. Et encore plus ces derniers jours : dimanche, les Grecs sont appelés à un référendum. Ils devront y annoncer s’ils acceptent, ou non, la proposition de la Commission Européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI. Et en cas de non, la Grèce fera un grand pas de plus vers le Grexit. On en parle dans cette revue du web… et on parle également de l’actualité de l’or et de l’argent de la semaine !
Grèce : l’Europe suspendue au résultat du référendum
« Le FMI estime que la Grèce a besoin de 60 milliards d’euros d’aide en plus », estime France24.com dans un article du 3 juillet. En attendant le référendum qui doit réunir les Grecs devant les urnes dimanche, « le Premier ministre grec Alexis Tsipras a cité un rapport du FMI qui appelle à une réduction de la dette et un nouveau plan d’aide de 60 milliards d’euros pour sauver la Grèce ».
Dans un article du 2 juillet, LesEchos.fr décryptent le référendum qui va être proposé aux Grecs en plusieurs questions. Et à question de savoir si les banques grecques pourront éviter la faillite, le site d’information rappelle « les longues files devant les guichets automatiques des banques » cette semaine, et le contrôle des capitaux dans le pays alors que les habitants ne peuvent plus retirer plus de 60 euros par jour.
La question de l’or enfoui dans le sous-sol grec serait-elle de nouveau d’actualité ? « D’importantes mines d’or qui excitent les convoitises étrangères », relate Ouest-France.fr dans un article du 3 juillet. Le quotidien rappelle la production annuelle en or de la Grèce – 498 kilos d’or – et les estimations pour l’année prochaine : plus de 13 tonnes, qui pourraient placer le pays au premier rang des producteurs européens. Néanmoins, les projets d’exploitation aurifère inquiètent les habitants, notamment en Chalcidique où ils craignent une catastrophe écologique. Résultat, les divers projets ont été mis à l’arrêt par Syriza, le parti du Premier ministre Tsipras.
Une pénurie de métaux précieux à venir
« Les métaux précieux sont de moins en moins faciles à sortir de terre techniquement et économiquement », estime Muryel Jacques dans un article des Echos.fr du 30 juin. Selon la journaliste économique, l’or fait partie des matières premières qui risquent de manquer dans les années à venir… tout comme le pétrole, l’aluminium, le fer ou d’autres ressources non renouvelables. « En Afrique du Sud, les mines d’or peuvent descendre à près de 4 kilomètres de profondeur », cite-t-elle en exemple.
Une situation que l’on évoquait déjà dans ce dossier « pourquoi l’argent métal est un bon placement » !
Une monnaie d’investissement argent à Zanzibar… frappée par AuCoffre !
C’est justement ce risque de pénurie des métaux précieux qui a motivé la frappe d’une nouvelle pièce en argent.
Après la Vera Valor en or et sa version en argent, une nouvelle pièce d’argent d’investissement fait parler d’elle. La Vera Silver « Zanzibar » a été frappée par la société française AuCoffre.com. Elle a réussi « à devenir la première société privée française à avoir le droit de frapper de l’argent d’investissement en partenariat avec un pays souverain, en l’occurrence la Tanzanie » évoque dans un article du 1er juillet le site d’information ObjectifAquitaine.fr.
La pièce, très pure et ultra-sécurisée, s’est déjà écoulée à 8 000 exemplaires « une semaine après son lancement ». Elle pourrait être la première d’une longue liste de pièces du même type.
Au-delà de 1000 euros, plus de paiement en espèces
A partir du 1er septembre 2015, il ne sera plus possible de payer en espèces. C’est ce que détaille Francetvinfo.fr dans un article du 27 juin. Le décret a été publié le 27 juin au Journal officiel, et prévoit que les paiements en espèces au-delà de 1 000 euros soient interdits dès la rentrée. L’objectif, pour Bercy, est de « limiter la part des opérations financières anonymes dans l’économie pour mieux lutter contre la fraude, le blanchiment et le financement du terrorisme ».
Mais cette mesure, qui vise à renforcer la « lutte contre les circuits financiers illicites », peut aussi poser des soucis aux particuliers qui cherchent à éviter les banques. Jusqu’à présent, le paiement en espèces jusqu’à 3 000 euros était autorisé pour les personnes résidant en France.
Tinda, une nouvelle monnaie locale en Béarn
Eviter les circuits bancaires et se tourner vers une solution alternative… avec les monnaies locales. Dans le Béarn, le Tinda vient d’entrer en circulation. Comme dans d’autres régions et villes de France où ce genre d’initiative voit régulièrement le jour, la monnaie béarnaise doit permettre de « redynamiser l’économie locale en incitant à acheter et échanger local, favoriser une production et une consommation plus respectueuse de la nature et des humains à l’aide d’une charte à laquelle doivent se conformer les prestataires, et re-créer du lien social », cite Liberation.fr dans un article du 28 juin.
Le dossier « les alternatives aux devises gouvernementales » permet de mieux comprendre les monnaies locales et leur rôle.