Cette semaine, je vous parle bien sûr du cours de l’or dans la revue du web mais aussi de la Russie qui vient d’acheter un montant record du métal précieux et de l’effet domino après la crise monétaire turque… Ainsi que de l’Afrique du sud qui se trouve face à un défi majeur pour l’exploitation de ses mines d’or alors que les filons accessibles s’épuisent.
Cours de l’or : le World Gold Council prévoit un rebond
Cette semaine, le cours de l’or échoue sous la barre des 1200 dollars. D’après un communiqué du World Gold Council cette semaine, la devise américaine forte impacte sur le cours du métal précieux. Mais les experts du WGC estiment qu’un rebond est à prévoir au second semestre, notamment en raison de la demande des consommateurs. « Le positionnement court peut rapidement s’inverser si l’un des nombreux risques macroéconomiques se matérialise »
Challenges.fr se penche aussi sur les raisons de la dépréciation de l’or ces derniers mois, alors que le métal précieux atteint ses plus bas depuis janvier 2017. Trois raisons sont ainsi évoquées : une baisse de la demande chinoise en or, liée à une dépréciation du yuan alors que le marché indien souffre aussi de la baisse de la roupie. Un « effet report sur la livre turque », sur fond de tensions entre la Turquie et les Etats-Unis. Et enfin, la hausse des intérêts américains. En résumé, la politique américaine va être à suivre de très près dans les semaines à venir !
En Turquie les particuliers vendent leur or, en Russie l’état achète !
L’or pour soutenir l’économie du pays… mais aussi pour aider les ménages à passer la crise. Dans une vidéo postée cette semaine, BFM évoque le cas de Turcs qui revendent leurs bijoux en or pour faire face à la crise monétaire du pays. J’en parlais déjà il y a quelques jours mais dans le pays, les particuliers sont encouragés à détenir de l’or. Et les réserves personnelles sont une réalité : elles sont estimées à 3500 tonnes selon le World Gold Council. On peut aussi y voir un parallèle avec la place de l’or en Inde ou en Chine, par exemple, où le métal précieux a un double rôle culturel et d’épargne. En cas de coup dur, c’est l’or qui fait office de bouée de sauvetage !
Bien sûr, on continue cette semaine à parler de la crise monétaire turque, et surtout de ses potentiels effets sur les économies européenne et mondiale. Je vous propose d’ailleurs un décryptage sur les risques d’effet domino dans un dossier complet. Il faut dire qu’en début de semaine, plusieurs sites d’actualité s’en faisaient l’écho : « l’euro est affecté par la crise de la devise turque ». Et dans un article publié hier, Capital.fr se pose déjà la question des suites : « la monnaie de la Pologne va-t-elle s’effondrer comme celle de la Turquie ? »
Du côté de la Russie en tout cas, on semble plutôt vouloir se prémunir des risques. Cette semaine, Bloomberg annonce que le pays aurait ajouté 26 tonnes d’or à ses propres réserves. Un record pour le pays, qui augmente fortement ses réserves en métal précieux depuis quelques années. La banque centrale russe achèterait ainsi une centaine de tonnes d’or chaque année.
Est-ce que les filons d’or s’épuisent ?
« Le filon des mines d’or s’épuise peu à peu », assure le quotidien suisse Le Nouvelliste dans un article du 17 août. Qui se penche plus particulièrement sur le cas de l’Afrique du Sud, où 75 % des mines ne seraient plus rentables. Plusieurs raisons à cela : « coûts en hausse, productivité en baisse, complexité de l’exploitation en profondeur ». Le Point Afrique se penche aussi sur ce sujet très particulier, en évoquant « le paradoxe sud-africain ». Il faut dire que les mines du pays font face à un réel besoin de réforme, tant au niveau de la sécurité et des conditions d’emploi que de la modernisation des équipements.
De l’or dans un sarcophage vieux de 2000 ans
Je finis cette revue du web sur cette découverte fascinante dont je vous partage la vidéo. Il y a deux mois, des archéologues égyptiens ont mis au jour un sarcophage égyptien à Alexandrie. Il se trouvait à des dizaines de mètres sous terre sous la ville. On en sait désormais plus sur ce qu’il contient, selon Le Figaro « : « trois dépouilles ainsi que des ornements rectangulaires en or ». Ces panneaux d’or gravés datent probablement de l’époque ptolémaïque, soit la dynastie de la reine Cléopâtre VII. Les dessins gravés sur ces panneaux d’or pourraient « correspondre à des distinctions guerrières ».
La revue du web hebdomadaire de loretlargent.info est établie à partir d’articles ayant trait à l’or, directement ou indirectement et qui nous paraissent dignes d’intérêt. Les propos cités n’engagent toutefois que leurs auteurs.