Les cours de l’or sont en hausse ! Ce qui explique cette hausse ? En partie la crise en Irak, et en partie aussi les tensions géopolitiques en Ukraine, qui poussent les investisseurs à se tourner vers l’or comme valeur refuge. Par contre, l’annonce de la reprise de l’économie américaine n’est pas suivie d’effet.
Du coup, le cours de l’argent suit aussi le mouvement. L’information à lire au sujet de l’argent d’ailleurs, ce sont les causes et les conséquences de l’arrêt du fixing de l’argent, à lire dans un dossier complet.
Après l’Ukraine, la crise en Irak favorise les actifs refuge
Pendant des semaines, la crise géopolitique en Ukraine a eu une incidence forte sur les cours de l’or, véritable valeur refuge dans ce genre de situation. Il y a quelques jours, l’intérêt des investisseurs a de nouveau été plus marqué envers l’or… à cause de la crise en Irak. Les cours du métal précieux ont ainsi grimpé au niveau le plus haut depuis deux semaines et demi, tout comme « l’argent, considéré comme une alternative bon marché au métal jaune », selon un article du 13 juin sur le site affaires.lapresse.ca.
Une analyse partagée par le site Boursorama.com, qui estime dans un article du 16 juin que « ces tensions poussent les investisseurs à se couvrir en achetant de l’or, ce qui soutient aujourd’hui le cours du métal précieux, valeur refuge par excellence ».
Extraction aurifère : travail des enfants et expulsions forcées
On revient régulièrement, sur loretlargent.info, sur les conséquences de l’extraction aurifère quand celle-ci ne respecte ni les hommes ni l’environnement. Cette semaine, c’est le quotidien Le Monde qui revient sur les conditions de travail dans une mine d’or du Sénégal, alors que des centaines d’enfants descendent dans les trous d’une exploitation sauvage. Dans cet article du 16 juin, le journaliste revient sur les conditions de cet orpaillage, citant un villageois : « tous préféraient l’argent facile du site d’orpaillage. La monnaie circule, tout le village en profite. Et quand l’or n’y est plus, tout le monde repart ».
En Papouasie Nouvelle Guinée, c’est le site Greenetvert.fr qui dénonce des expulsions forcées, près de la mine de Porgera, exploitée par le canadien Barrick Gold. Amnesty a dénoncé des « agissements illégaux et dangereux » qui ont mis en danger des familles, alors que des policiers auraient mis le feu à des centaines de logements.
Royaume-Uni : une pièce d’argent pour le prince George
La Royal Mint va éditer une pièce d’argent de 5 livres, en l’honneur du premier anniversaire du prince George. L’information est reprise par RTL.fr dans un article du 17 juin. Le choix de ce métal n’est pas anodin puisque, selon l’un des responsables de la Royal Mint, cité par RTL.fr, « ce métal précieux est associé aux nouveaux-nés. Croiser la paume d’un bébé avec de l’argent est une manière de lui souhaiter fortune et santé toute sa vie ». Pour les quelques 7 500 amateurs qui feront l’acquisition d’une des pièces, ce sera aussi un bon investissement étant donné le goût des Britanniques pour les pièces de collection.
Des espoirs d’or…. pour le sous-sol français
Après la création, il y a quelques mois, de la Compagnie nationale minière française pour relancer l’exploitation aurifère en France, les demandes de permis de recherche continuent. Et cette fois dans le Morbihan puisque selon Ouest-France.fr, Variscan mines souhaite explorer le sous-sol de neuf communes locales. La compagnie « recherche des métaux rares, surtout du tungstène, du cuivre et du zinc. Mais aussi de l’étain, du molybdène, du plomb, de l’argent, et même de l’or ! », souligne le site d’actualités. En cas de résultats positifs, une demande de permis d’exploitation pourra être déposée.