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L’or « a enregistré jeudi son plus fort rebond depuis l’élection de Donald Trump », annonce LesEchos.fr aujourd’hui. Le site d’informations évoque un « effet Yellen », et la progression sans égal du cours de l’or depuis le 9 novembre [en dollars]. En cause, les déclarations de la présidente de la banque centrale américaine. Janet Yellen a annoncé que les taux d’intérêt de la Fed remonteraient « encore deux fois cette année ». Or, les investisseurs s’attendaient à une politique monétaire plus « hard » plus rapidement…

Cette progression est plus flagrante en dollar comme le montre la cotation Aucoffre. Le cours du dollar ayant baissé après les déclarations de la Fed, le cours de l’or a mécaniquement remonté. « L’élection présidentielle en France s’impose comme l’un des prochains grands rendez-vous qui sera scruté par le marché de l’or », précise encore Muryel Jacque sur LesEchos.fr.

L’effet a été logiquement suivi par le cours de l’argent, avec une « relance de la tendance haussière » selon Ig.com.

Cours de l'or en euros et en dollars au 17 mars

A Brest, le trésor perdu de la Banque de France refait surface ?

J’en parlais cette semaine dans un dossier complet : l’affaire Troadec a fait ressortir cette semaine tout un pan de l’histoire de l’or français. Derrière le drame familial, on évoque en effet la possibilité que l’or de la famille Troadec ait pu être lié à l’or perdu de la Banque de France en 1940.

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Dans un article du 13 mars, LeParisien.fr fait ainsi le tour de ces « légendes urbaines ». Et évoque aussi la possibilité d’or caché par des particuliers. « Sous l’Occupation, les gens qui ont quitté Brest avant ou pendant le siège (7 août-19 septembre 1944) ont aussi pu planquer leur fortune, précise Gérard Cissé, historien local. Comme dans d’autres villes à cette époque », cite le quotidien. Il faut dire que cacher son or, c’est une solution adoptée par certains en cas de crise… mais avec le risque que l’or soit perdu, ou au contraire trouvé par d’autres. On le dit souvent sur le blog mais à raison : une solution sécurisée est toujours préférable !

Et en Corse, on reparle aussi d’un trésor perdu…

Autre trésor perdu, autre époque : le trésor découvert dans les années 50 au fond du golfe de Lava, entre Ajaccio et Cargèse en Corse. Dans un article du 11 mars, LeParisien.fr évoque la récente arrestation de plusieurs personnes en Corse, soupçonnées de détournement d’une épave maritime.

L’or de Lava est celui resté pendant 17 siècles sous les eaux corses. Les pièces de l’époque romaine auraient été retrouvées pour la première fois en 1956, lors d’une pêche aux oursins. « Régulièrement, des pièces englouties ressurgissent. L’archéologue Michel L’Hour a son explication : « Sans doute des gens cachent-ils aujourd’hui ce trésor, l’écoulant petit à petit. » La fièvre de l’or est loin d’être retombée », explique le quotidien. Les pièces d’or sont évaluées chacune entre 20 000 et 76 000 €.

En Inde, le gouvernement n’arrive pas à récupérer l’or des particuliers

Il y a quelques mois, je parlais du durcissement de la politique de l’Inde en matière d’or. Il faut dire que le métal précieux tient une très grande place dans la culture du pays (lire le dossier L’Inde sur le marché de l’or), et que l’Inde tente depuis quelques années de surveiller son import.

Cette semaine, Rfi.fr fait le point justement sur le plan de monétisation de l’or proposé par le gouvernement indien. « Le gouvernement n’a pas réussi à motiver ni les particuliers ni les temps à céder les montagnes d’or et de bijoux qu’ils possèdent », évoque le site d’informations. Depuis l’automne 2015, le plan Modi tente de remettre dans le circuit les tonnes de métal précieux détenues par les particuliers ou les temples pour éviter que l’importation massive ne pèse de trop sur l’économie du pays.
« Le gouvernement n’a récupéré que 7 tonnes d’or sur les 24 000 tonnes supposées aux mains des temples et des foyers indiens », relève Rfi.fr, qui se penche sur les raisons de ce « flop ». Les banques auraient « traîné les pieds », les particuliers n’y ont pas vu leur intérêt avec un placement proposé à un taux moindre que celui du taux de crédit. « Pas de quoi motiver les Indiens à se détourner de l’or, considéré comme un porte-bonheur, une assurance contre les mauvaises récoltes, contre la dévaluation de la roupie et comme la dot idéale. »

Dernier signe de ce refus enfin, les importations d’or ont triplé en Inde en février par rapport à l’an dernier. Comme je le disais dans la revue du web la semaine dernière, la demande en or de l’Inde fait bien partie des facteurs haussiers du métal précieux en 2017 !

En Guyane, dans le Finistère, les associations mobilisées contre l’extraction d’or

C’est un sujet qu’on a régulièrement évoqué dans les dernières revues du web. Au Pays Basque, dans le Finistère, en Guyane ou dans la Creuse, les projets miniers mobilisent les associations et les collectifs. Cette semaine, Francetvinfo.fr fait un zoom sur les associations mobilisées contre le projet de mine d’or en Guyane. « La « Montagne d’or », un projet d’exploitation aurifère de 9 à 12 km2 dans le nord-ouest de la Guyane, pourrait devenir dans les prochaines années l’une des plus grandes mines d’or jamais exploitées sur le territoire français », rappelle le site d’informations. Mobilisées, les associations mettent en avant les risques pour l’environnement, surtout au beau milieu d’une « réserve de biodiversité exceptionnelle ».

Sciencesetavenir.fr laisse aussi la parole au collectif Or de question, qui regroupe 18 ONG. Produits nocifs, augmentation des besoins énergétiques, stockage des boues cyanurées… les arguments contre la Montagne d’or sont nombreux.

Dans le Finistère, c’est le collectif Stop Mines 29 qui a mobilisé cette semaine, selon un article du Télégramme le 15 mars. Pour ses membres, il s’agit de dénoncer la présence d’arsenic.

Plus que jamais, le besoin de respecter une extraction propre, respectueuse de l’homme et de l’environnement, se fait sentir !

Et le Parlement européen s’engage contre les « minerais de sang »

D’après une information relayée sur Boursorama.com le 16 mars, le Parlement européen a d’ailleurs adopté un règlement contre « les minerais de sang ». Il s’agit de contraindre les importateurs de métaux précieux à « s’assurer qu’ils ne financent pas des groupes armés et que leur production ne participe pas à des violations des droits de l’homme. » Cette obligation s’appliquera à partir de 2011 pour plusieurs minerais, dont l’or.

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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