J’en parlais déjà dans la revue du web la semaine dernière, et cela s’est encore vérifié cette semaine. Les frappes américaines en Syrie, les tensions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord ont eu un impact direct sur le cours de l’or. De nouveau, les « investisseurs se tournent vers les valeurs refuges », estime Boursier.com dans un article du 12 avril.
Record annuel pour le cours de l’or
« Le métal jaune galvanisé par les tensions géopolitiques », titre Boursier.com dans son article. Le site d’informations estime que l’accumulation des tensions géopolitiques, ces derniers jours, profite largement au cours du métal précieux. « Les nouveaux avertissements de Donald Trump vis-à-vis de la Corée du Nord, les tensions entre Washington et Moscou sur la Syrie et les incertitudes croissantes sur l’élection présidentielle française ont convergé pour profiter au cours du métal jaune », détaille Boursier.com.
L’or a retrouvé son plus haut niveau depuis 5 mois. Lexpress.fr parle de « record annuel sur fonds de tensions géopolitiques ». « Il faut même remonter jusqu’à la toute fin du mois d’octobre 2016, soit avant l’élection de Donald Trump, pour retrouver des niveaux aussi élevés », note le site d’informations.
Et dans un article du 8 avril, le site Sputniknews en profite pour glisser une information sur les réserves d’or de la Russie : le pays serait en train d’augmenter ses réserves d’or. « Les acteurs du marché cherchent à sécuriser leurs capitaux en investissant dans l’un des actifs les plus sûrs, l’or. La Russie, quant à elle, poursuit sa politique d’augmentation des réserves de métaux précieux », estime le site d’actualités.
La loi sur les minerais de sang, « pour la forme » ?
Dans un article du 7 avril, Sabine Cessou pour Rfi.fr se penche sur la loi sur les « minerais du sang », votée le 16 mars par le Parlement européen. La loi doit pouvoir limiter l’approvisionnement en Europe des minerais du sang, et notamment ceux extraits en Colombie ou en République démocratique du Congo (RDC). J’avais d’ailleurs déjà évoqué le sujet dans la revue du web du 17 mars.
Il s’agit de contraindre les importateurs de métaux précieux – dont l’or – issus de zones de conflit de s’assurer qu’ils ne financent pas les groupes armés, et que leur production ne participe pas à des violations des droits de l’homme. Pour plusieurs ONG citées par RFI.fr, « le texte adopté est moins ambitieux que prévu ».
Des trésors en or… dans un tank et dans un champ
Autre conflit et… un autre genre d’or pour un collectionneur du Royaume-Uni. Acheteur d’un char irakien de la Première guerre du Golfe pour sa collection, un Britannique amateur de véhicules militaires a eu la surprise de trouver 25 kilos de lingots d’or. Les lingots étaient cachés dans le réservoir du tank, selon Lci.fr. En attendant la fin de l’enquête, le magot a été récupéré par la police. D’après le site d’actualités, il s’agirait d’une prise de l’armée irakienne en août 1990 pendant l’invasion du Koweït. Il est donc possible que le trésor retourne à ses propriétaires initiaux…. Même si le char, lui, restera bien en Grande-Bretagne.
Près de Saint-Malo en Bretagne, c’est en montant une clôture que deux jeunes employés d’une société d’espaces verts ont mis la main sur un pactole. 70 pièces d’or ont été déterrées sur une parcelle appartenant à la commune, raconte Lepaysmalouin.fr. Selon le site d’actualité, les pièces sont des pièces d’or anglaises à l’effigie d’Edward VII et George V. Des souverains probablement utilisés lors de la Seconde guerre mondiale pour les aviateurs britanniques : une histoire à relire dans notre dossier « le souverain britannique : la pièce d’or qui ouvre toutes les portes ».
Les monnaies locales : toujours de nouveaux projets !
J’évoque régulièrement les monnaies locales dans les revues du web et pour cause, les projets sont toujours nombreux partout en France. Cette fois, directement l’ouest. Le galet sera-t-il la nouvelle monnaie de Belle-Île-en-Mer ? C’est le projet qui est actuellement évoqué sur l’île, évoque le quotidien Ouest-France dans un article du 10 avril. Les adhérents à la future association se tournent pour le moment vers un « système d’échanges, de services ou de biens » pour générer du lien et de l’entraide.