Cette semaine, il a surtout été question de la baisse soudaine du cours de l’or, de la situation calamiteuse de la Deutsche Bank, du yuan et du Peso colombien. Les investisseurs ayant retrouvé de l’intérêt pour le dollar temporairement renforcé, ont délaissé l’or en revendant massivement leurs positions. Classique. Erreur à ne pas commettre si vous êtes épargnant, le marché est porteur pour la demande physique !
Le cours des métaux précieux dévisse : que faut-il faire ?
Le 04 octobre, les cours de l’or et de l’argent ont sérieusement dévissé et sont au plus bas depuis le vote sur le Brexit. Une baisse à relativiser avec le cours de l’or il y a 8 ans. Le 29 septembre 2008, il avoisinnait 622€ ! Il a quasiment doublé depuis.
J’ai préféré développé un article à part sur le sujet dans lequel je rappelle que vu le contexte, les fondamentaux de l’or sont plus jamais d’actualité. Cette correction passagère est une opportunité à saisir car elle ne va pas durer !
Le World Gold Council (WGC) estime que la demande pour l’or physique sera stimulée par cette baisse et par d’autres facteurs économiques. L’environnement du marché, les taux d’intérêt bas et négatifs, conjugués à l’incertitude politique, économique et politique reste inchangée, et sont généralement positifs pour l’or.
C’est donc le bon moment pour acheter de l’or ! Vous pouvez aussi en profiter pour revendre des produits fiscalement pénalisants (lingot, lingotins et pièces démonétisées) pour acheter des produits à fiscalité avantageuse (jetons ou pièces à cours légal).
Deutsche Bank, rien ne va plus !
Le 30 septembre dernier, nous relayions cet article pour le moins inquiétant de Capital : « Une faillite de Deutsche Bank serait bien pire que celle de Lehman Brothers“, le titre d’un scénario catastrophe qui fait froid dans le dos. Loin d’être de la fiction, l’action Deutsche Bank “est en baisse de plus de 50% depuis fin 2015, est au plus bas depuis les années 80” relate l’article.
La banque, impliquée dans la manipulation des cours des métaux précieux et du marché des changes, est affaiblie par les lourdes amendes qu’elle s’est vue infligée et dernièrement pour les subprimes.Les fonds propres dont dispose l’établissement bancaires ne sont pas suffisants pour faire face aux pénalités.
“Avec des pôles banque de financement et d’investissement et banque de détail étoffés”, Deutsche Bank est une des principales banques européennes, une des plus internationalisées. Sa faillite serait systémique et entraînerait toutes les banques européennes dans sa déroute, “avec un risque de crise de liquidité à la clé”, précise Pascal Bernachon, stratégiste chez KBL Richelieu.
Diversifiez au maximum vos placements et vos moyens de paiement et achetez de l’or, c’est encore la façon la plus soft de se débancariser en vue d’un cataclysme bancaire.
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Le Yuan fait désormais partie des grandes monnaies de référence
Eh oui ! L’info vous a peut-être échappé et pourtant, elle n’est pas sans conséquence au niveau mondial. Depuis le 30 septembre, le yuan a intégré les DTS (droits de tirage spéciaux (DTS), à l’instar du dollar, de l’euro, de la livre sterling et du yen. “Un pas important vers son internationalisation et sa convertibilité dans le système financier mondial” pour La Tribune.
Cet avènement signe-t-il la fin du roi dollar ? “Les conséquences à long terme sont énormes, pour le dollar” indique Jim Rickards dans cet édito de la Quotidienne Agora.
Sachant que l’objectif de la Chine est de diminuer ses réserves en devises étrangères et de renforcer ses réserves d’or fin pour affaiblir le dollar, il n’est pas très étonnant d’observer le cours de l’or baisser…
Pendant ce temps, le Peso colombien chute…
Déçus par le “Non” à l’accord de paix avec les FARC les marchés ont commencé à liquider leur exposition dans des actifs financiers colombiens, conduisant le peso colombien à sa plus forte baisse par rapport au dollar cette année et affectant au passage les prix des actions et de la dette (source El Financiero). Affaiblie par le rejet de l’accord de paix, la devise colombienne a dévissé. Une situation similaire à celle connue par la Russie quand le rouble avait fortement perdu de sa valeur fin 2014. Que faire en cas de forte dévaluation monétaire et de crise de liquidités (avec risque de bankrun) ? Avoir une VeraCarte !
