Cette semaine a été marquée à Londres par la mauvaise nouvelle annoncée à une quarantaine d’ambassades et de consulats installés dans la capitale britannique. Ils ont été prévenus par leur banque qu’elle ne pouvait pas conserver leurs comptes. Une décision qui soulève la problématique de la confiance dans le système bancaire, auquel sont souvent remis bien des actifs du quotidien.
Pour asseoir les actifs de leur économie par contre, certains pays continuent de miser, et en masse, sur l’achat d’or. C’est le cas de la Chine, de la Russie et de quelques autres pays d’Asie centrale.
A Londres, des ambassades « sans banque fixe »
Stupeur pour le corps diplomatique étranger installé à Londres : la banque britannique HSBC a annoncé ne pas vouloir conserver les comptes des ambassades. L’information est relayée dans un article du 4 août, sur le site LaPresse.ca.
HSBC a expliqué cette étonnante annonce par la nécessité de respecter des règles internes de protection contre le blanchiment d’argent. Plus de 40 ambassades et consulats installés à Londres ont donc 60 jours pour retirer leur argent. « La décision de la HSBC a semé la pagaille. Les ambassades et les consulats ont absolument besoin d’une banque, pas seulement pour encaisser l’argent des visas et des passeports, mais aussi pour payer les salaires, les factures« , a annoncé Bernard Silver (Consular Corps) au Mail on Sunday.
Ces pays qui lancent leurs banques centrales à la recherche d’or
Selon une information relayée dans L’Express le 7 août, « la Chine devient donc le catalyseur-clé de la demande d’or, ce qui dans une certaine mesure compense la faiblesse de la demande d’investissement« . Les importations d’or de la Chine atteignent 518 tonnes depuis le début de l’année, soit au moins le double des chiffres de 2012 à la même période. Rien qu’en juin, la Chine continentale a importé 104,6 tonnes.
Cette importation constante ajoute encore plus au poids de la Chine sur le marché de l’or. Premier producteur d’or au monde et incontournable acteur de l’importation, la Chine cherche à adosser sa monnaie à l’or.
La Russie aussi mise sur l’augmentation de ses stocks d’or. Selon un rapport du Fonds Monétaire International du mois de juin, la Russie dispose désormais d’un stock de 964,4 tonnes d’or dans les réserves de sa banque centrale.
L’information est relayée par le site RT.com le 29 juillet, et évoque également la course à l’or des pays voisins. En Asie centrale, le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan et le Kirghizistan ont également augmenté leurs stocks d’or, dans une moindre mesure.
L’or américain et Dominique Strauss-Kahn : théorie du complot ?
Les stocks d’or américain, la FMI et Dominique Strauss-Kahn sont au cœur d’un article posté par Alterinfo.net le 4 août. Le site Internet se base sur un rapport du Service de sécurité fédéral russe, le FSB. Selon ce rapport, Dominique Strauss-Kahn serait devenu gênant pour les Etats-Unis, car menaçant de révéler que l’or des Etats-Unis, au Bullion Depository, était « manquant ou porté disparu« .
Amazon se lance dans le marché de l’art
L’information est relayée par Le Monde, dans un article paru le 9 août. Depuis le 6 août, la plateforme de vente en ligne propose également des pièces d’art. Selon le quotidien, un stock de 40 000 pièces sont proposées. « Le Net attire surtout les novices, intimidés par un milieu de l’art jugé snob et verrouillé ou trop éloignés des places fortes du marché« , estime le journaliste du Monde.
Attention, cependant, à ne pas céder aux sirènes du marché de l’art, parfois réputé comme un marché d’investissement. La vente en ligne pose d’abord la question de l’authentification des pièces d’art. Mais aussi celle de la valeur réelle d’un tableau par exemple : s’il s’agit d’art contemporain, avec des valeurs montantes, il vaut mieux parler d’achat passion. Et opter plutôt pour des pièces d’investissement, valeurs beaucoup plus sûres.
Un trésor dans un champ du Pays de Galles
On peut se demander, en revanche, quelle est la valeur exacte des pièces trouvées par cet agriculteur gallois, ni ne livre leur composition. Selon un article du Huffington Post, paru le 8 août, le Gallois aurait trouvé dans un champ plusieurs pièces du Moyen-âge, à l’effigie de Charles VI.
L’article relaie les informations de plusieurs journaux locaux et évoque la valeur estimée (jusqu’à 600 €) de ces pièces. Le Gallois cherchait ses clés avec l’aide d’un homme équipé d’un détecteur de métaux. Ils pourraient donc se partager la valeur des pièces.
Et en France, que dit la loi si on trouve un trésor ?
De l’or dans la Creuse… et dans les rivières françaises
A Villeranges dans la Creuse, une consultation publique a été ouverte jusqu’au 3 septembre. Selon une information relayée par France Bleu le 5 août, la société Cominor a demandé un permis de recherche autour du site de Villeranges.
L’information insolite de la semaine vient de l’est de la France. En Savoie, Le Daupiné raconte, dans un article du 5 août, sur les découvertes aurifères de quelques passionnés. Ces chercheurs d’or à la française mettent les pieds dans l’eau des rivières à la recherche d’or alluvionnaire. « On déniche l’or dans les fonds calmes, caché dans les “placers”« , relate Le Dauphiné.
Avec un clin d’œil pour Charles Sannat, dont la rubrique Le Contrarien est actuellement en pause le temps des vacances… le temps de quelques congés pour « faire de l’orpaillage dans les rivières pyrénéennes ».