Les investisseurs s’y attendaient bien. Ces dernières semaines, le cours de l’or est remonté. Une hausse directement liée à la situation géopolitique actuelle et aux possibilités d’une intervention occidentale en Syrie.
L’or remonte, l’euro baisse… comment va l’économie ?
Cette semaine, c’est le cours de l’or qui brille à nouveau. Selon Boursier.com dans un article du 27 août, « l’once remonte au plus haut depuis début juin« .
Cette reprise, attendue et prévue par les experts et les investisseurs, répond directement aux menaces d’une intervention occidentale en Syrie. Le métal jaune, valeur refuge par excellence, fait l’objet d’un regain d’intérêt immédiat des investisseurs.
Un avis partagé par Boursorama.com. Dans un article du 28 août, le site d’information et d’analyse évoque également la baisse de l’euro face au dollar.
Dévaluation des monnaies dans les pays émergents aussi
La dévaluation de la monnaie est très nettement marquée dans les pays émergents. LeFigaro.fr évoque dans un article du 23 août les réformes mises en place par l’Indonésie et le Brésil pour faire face à la dégringolade de la roupie et du real face au dollar.
Sur Metronews.fr, on évoque également la roupie indienne, qui a perdu un quart de sa valeur depuis le début de l’année. Dans un article mis en ligne le 28 août, il est surtout question de ces « pays émergents en perte de crédit« .
Travail des enfants en Tanzanie, mouvements sociaux en Afrique du sud… A quand un or vert ?
Plusieurs articles font suite à la publication d’un rapport de Human Rights Watch le 28 août.
Dans ce rapport, l’organisation internationale dénonce le travail de milliers d’enfants dans des mines d’or de Tanzanie, en Afrique. « Ces enfants risquent des blessures du fait d’éboulement de galeries et d’accidents dûs aux outils, ainsi que des problèmes de santé à long terme causés par l’exposition au mercure, l’inhalation de poussières et le port de lourds fardeaux« , détaille l’article de l’organisation internationale.
LaPresse.ca souligne à la même date que l’or extrait en Tanzanie – quatrième producteur d’or d’Afrique – est ensuite exporté aux Emirats arabes unis, en Grande-Bretagne, en Chine, en Afrique du Sud et en Suisse.
En Afrique du sud justement, les droits des travailleurs, ou plutôt leur manque de droits, ont de nouveau été pointés du doigt ces dernières semaines. Des menaces de grèves massives planaient en début de semaine sur les mines d’Afrique du sud, selon RFI.fr, dans un article du 25 août.
Quelques jours plus tard, les syndicats refusaient les accords proposés par les employeurs sur les augmentations de salaire, selon des informations publiées sur LeFigaro.fr le 27 août.
Une décision qui rend encore plus palpable la menace, et rappelle les mouvements sociaux réprimés dans le sang il y a tout juste un an.
Le travail des enfants et l’exploitation des travailleurs : deux points noirs qui rappellent l’importance de la « Clean Extraction ». Ce label, créé par AuCoffre.com, contribue à favoriser un or vert et équitable.
Guyane : les travaux d’une mine d’or suspendus
En Guyane française, la population de Saül respire. Isolé à 170 km de Cayenne, le village était en lutte depuis plusieurs mois contre la société minière Rexma.
En cause : un permis d’exploitation accordé à la société minière, dans une zone interdite à ce type d’activités et au cœur d’un territoire faisant partie du Parc amazonien de Guyane. Cette semaine, le début des travaux a été suspendu, selon une information publiée sur FranceTV.fr le 26 août. Le rapport d’études aurait été falsifié et en attendant les résultats de l’enquête judiciaire, l’autorisation d’exploiter a été annulée.