Regain de l’or cette semaine encore, alors que le métal précieux « retrouve son statut de valeur refuge » sur fond de tensions géopolitiques et économiques. Je vous en parle dans cette revue du web… et je vous parle aussi de la blockchain pour améliorer la traçabilité de l’or ainsi que des dernières informations sur l’extraction aurifère en Guyane.
Le cours de l’or à la hausse « après des mois de marasme »
« Les cours de l’or remontent peu à peu après de longs mois de marasme », selon un article de Boursorama en début de semaine. L’or retrouve ainsi son « statut de valeur refuge », alors que les événements géopolitiques et économiques font monter l’inquiétude chez les investisseurs. Ce désintérêt pour le métal précieux depuis quelques mois était en effet incompréhensible, alors que les tensions étaient déjà importantes. Mais les dernières tensions entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite notamment, ainsi que les tensions européennes qui prennent de l’ampleur autour du projet de budget italien, entraînent très naturellement un sursaut de l’or. « Entre les menaces politiques qui pèsent sur l’Europe, la décélération de la croissance mondiale, et la chute des Bourses, la perception du risque est orientée à la hausse au sein de la communauté financière », relève Tradingsat.com.
« D’après les spécialistes, le cours de l’or devrait continuer à augmenter dans les prochaines semaines et pourrait dépasser les 1 300 dollars », estime enfin Boursorama.com.
La blockchain pour améliorer la traçabilité de l’or ?
« Le marché londonien de l’or veut améliorer la traçabilité grâce à la blockchain », selon un article de l’Usine Nouvelle. La London Bullion Market Association (LMBA) a lancé une procédure pour homologuer les entreprises qui assurent la traçabilité de l’or… et selon le site d’actualités, « la plupart d’entre elles prévoient de s’appuyer sur la technologie de la blockchain pour le faire ».
« La LBMA espère que la technologie lui permettra d’exclure le métal extrait de manière illégale ou utilisé dans le financement de conflits », relève aussi l’article publié par Sciences et Avenir. Qui ajoute que la filière diamantifère fait aussi appel à la blockchain pour assurer la traçabilité de ses pierres précieuses. « Des producteurs de diamants, dont De Beers, ont développé une plateforme recourant à la blockchain ».
Finalement, ce type d’annonce va aussi dans le sens de cet article des Echos.fr : « le bitcoin n’a plus d’avenir, la blockchain si ». Selon le site d’informations, la blockchain « pourrait servir au développement d’une cryptomonnaie concurrente bien plus solide ».
Boursorama, de son côté, souffle la « dixième bougie pour le bitcoin » dans un dossier complet pour mieux comprendre l’histoire et l’évolution de la cryptomonnaie. Et je vous invite aussi à consulter ce dossier « comprendre le fonctionnement et l’intérêt d’une blockchain en 5 minutes ». Comment cette innovation peut-elle s’appliquer à la création monétaire ?
La Guyane et son or attirent les investisseurs étrangers
Petit tour en Guyane enfin pour terminer cette revue du web. Avec l’annonce d’un « troisième investisseur international en Guyane », selon FranceTvinfo. Le site d’actualités en dit plus dans un article du 25 octobre : « la compagnie minière péruvienne BGPP va s’installer en Guyane et s’associer avec Auplata. » Le rapprochement du Français Auplata et de Brexia Gold Plata Peru doit aboutir à la création d’une « grande compagnie minière spécialisée dans l’extraction de l’or en Guyane. Le processus industriel est connu, il est comparable à celui du projet de la Montagne d’or ».
La revue du web hebdomadaire de loretlargent.info est établie à partir d’articles ayant trait à l’or, directement ou indirectement et qui nous paraissent dignes d’intérêt. Les propos cités n’engagent toutefois que leurs auteurs.
