Si l’or est ballotté au gré des mouvements du dollar, il a encore fait beaucoup parler de lui cette semaine. Au programme : la disparition amorcée des espèces (sonnantes et trébuchantes), déprime sur les marchés européens, trésors et exploitation minière sur Terre et dans l’espace.
En Suède, la “guerre du cash” fait rage
L’argent liquide serait une espèce en voie de disparition (!) en Suède, en avance sur la France au niveau du Plan d’action de lutte contre le financement du terrorisme.
Dans cet article de blog, Olivier Demeulenaere indique que “Les distributeurs automatiques de billets sont devenus aussi rares que les cabines téléphoniques, de moins en moins de banques acceptent les dépôts ou les retraits en espèces “. Si la généralisation des moyens de paiement électroniques implique une traçabilité des transactions, elle n’est en revanche pas sans conséquence sur nos sécurité et liberté numéraires.
Les marchés déprimés
“Les Bourses européennes restent déprimées, attentives aux variations des prix”, titrait Romandie.com le 09/12 dernier. Après l’annonce de la BCE d’abaisser son taux de dépôt à -0,30%, les marchés sont déprimés, même la Bourse de Tokyo finit à un plus bas de plus d’un mois le 09/12 dernier, annonçait Boursorama.
Les conséquences sur le cours de l’or
Selon Romandie.com toujours, “L’or a connu une semaine en montagnes russes, tombant à un nouveau plus bas en près de six ans avant de se reprendre vendredi dans un marché toujours ballotté au gré des spéculations et informations de politique monétaire et des mouvements du dollar”.
“Le dernier rapport du Commitment of Traders (COT) nous indique que les hedge funds, investisseurs institutionnels et autres spéculateurs achètent massivement de l’or. En effet, les opérateurs ont profité de la faiblesse des cours car l’once d’or a touché un plus bas de 6 ans et demi le 3 décembre dernier à 1 046,15 $”, indique cet article dans Le Café du Forex.
Outre le fait que les banques centrales russe et chinoise continuent d’acheter de l’or en masse, d’un point de vue technique, l’or est à la hausse, précise l’article.
L’or, libellé en dollars, profite du climat d’aversion au risque, alors qu’il reste déprimé en euros : c’est les soldes avant Noël !
Trésors en or, suite…
Le trésor de l’épave du San José dont nous vous parlions la semaine précédente est estimé à 3 milliards de dollars. Un montant qui suscite bien des convoitises. La société américaine SSA (Sea Search Armada) à la découverte du galion réclame sa part du gâteau, mais aussi le Pérou, estimant “que les pierres précieuses, l’or et l’argent transportés par le bateau provenaient presque essentiellement des mines situées sur son territoire” d’après l’article exponaute.com, le Panama (où le bateau avait accosté) et enfin l’Espagne, nation d’origine du San José.
Le 15 décembre, on devrait en savoir plus sur le fameux train nazi rempli d’or, longtemps recherché en Pologne ! Le site Sputniknews nous informe en effet qu’une conférence de presse aura lieu le 15 décembre pour faire part des résultats des recherches menées dans la ville de Walbrzych.
Exploitation minière sur terre et dans l’espace
Le saviez-vous ? La Terre est bourrée de métaux précieux mais impossible à extraire car contenus dans le noyau. “Celui-ci contient suffisamment d’or, de platine et de métaux précieux et lourds pour recouvrir la surface du globe d’une couche épaisse de 45 cm”, nous apprend le site secouchermoinsbete.fr.
Les Etats-Unis ont trouvé comment palier au problème d’exploitation minière sur Terre en signant (pardon, en se créant) une loi autorisant l’exploitation minière sur des astéroïdes ( lu sur tespanet.com), plus exactement en légalisant “l’exploitation privée de ressources de l’espace”. Quand on sait qu’en juillet dernier, l’astéroïde 2011 UW158 contenant pour 5 400 milliards de dollars de platine était passé à 2,4 millions de kilomètres de la Terre, on comprend vite l’intérêt et l’urgence d’une telle loi, même si les moyens techniques ne suivent pas encore… Nos bonnes vieilles pièces en or ont encore de beaux jours devant elles !