Après un octobre rouge pour les bourses mondiales, les premiers jours de novembre marquent une remontée. L’or de son côté a joué à plein son rôle de valeur « refuge » quand les actions chutent, l’once et les achats grimpent. Dans cette revue du web, vous verrez que le métal jaune est toujours au cœur des grandes décisions.
L’or physique a connu un regain d’intérêt très important au troisième trimestre.
C’est ce que révèle le rapport trimestriel (Q3) du World Gold Council publié le 1er novembre.
La demande en lingots et en pièces a augmenté de 28%, les bijoux de 6%. Du côté des Etats, les réserves d’or des Banques Centrales ont augmenté de 22% soit pratiquement 150 tonnes. C’est le plus haut niveau depuis 2015.
Ce mouvement d’anticipation est bien à mettre au crédit du développement du sentiment de risque de crise. En effet, dans le même temps, l’or « papier », celui qui est lié à la bourse a été rejeté en masse. C’est en effet la première fois depuis 2016 que ces produits enregistrent des sorties. C’est l’équivalent de 116 tonnes d’ETF qui ont quitté les portefeuilles… Dont 73% en Amérique du Nord.
Les élections mi-mandat au cœur des réflexions : vivement le 6 novembre !
La plupart des investisseurs attendent avec impatience les résultats des élections de mi-mandat aux Etats-Unis. En effet, on sent bien que les décisions du Président Américain sont encore plus destinées à son électorat ces derniers jours.
Dernière décision en date : s’attaquer à « la troïka de la tyrannie » : Cuba, le Nicaragua et donc le Venezuela ». Ce dernier est particulièrement dans le viseur de Trump puisqu’il bénéficie de réserves naturelles importantes en pétrole et en or. Justement, c’est au secteur aurifère du pays que l’administration américaine a décidé de s’en prendre avec des « sanctions dures contre cet or « selon John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale.
Quand on y regarde de plus près, le Venezuela a agacé les américains avec sa décision de ne plus faire raffiner son or en Suisse mais en Turquie ! Et cet or, pourrait ensuite prendre le chemin de l’Iran. Bref, tous les chiffons rouges possibles sont agités devant le Taureau Trump qui a répliqué immédiatement.
La traçabilité de l’or via la blockchain
Et pendant ce temps-là, JP Morgan, s’intéresse à la technologie blockchain et à son inviolabilité. Un projet est en train de voir le jour dans la banque pour pouvoir suivre à la trace un lingot de sa création à son stockage.
En mettant cette information en lien avec la précédente, on peut imaginer qu’un jour il pourrait y avoir le « bon lingot » et le « mauvais lingot ».
Les risques sur l’économie américaine augmentent
La surchauffe, l’excès de vitesse…Il ne se passe pas un jour sans qu’un économiste s’inquiète de l’état de l’économie américaine. Les rapports de grandes institutions qui pointent l’augmentation des risques se multiplient. Une bonne synthèse est à lire dans Slate. On vous recommande aussi à nouveau la conférence devant l’école de Guerre d’Olivier Delamarche.
Le Brexit : entre décisions et indécisions
Alors que des régions frontalières, des secteurs d’activité entiers s’inquiètent de ce Hard Brexit qui semble s’annoncer, un secteur est en passe de signer un accord : la Finance ! Ouest-France reprend un article de « The Time » qui décrit longuement les termes de cet accord :
« l’Union européenne (UE) garantirait aux entreprises britanniques l’accès aux marchés européens tant que la réglementation financière britannique reste (rait) largement alignée sur celle de l’Europe».
Et la livre sterling a repris des couleurs. Si la Finance est sauvée alors…
Avec l’argent métal on met le turbo !
Tout est dans le titre. Mais c’est encore mieux avec les paroles. Donc retrouvez, si vous ne l’avez pas encore vue, mon interview sur « l’argent métal » pour TV Finance. L’argent, « l’or du pauvre » avec un énorme potentiel.
