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Chez l’Or et l’Argent, on ne jure pas que par les pièces d’or étalon telles que les Napoléons 20F, Krugerrands, Souverains, autres Vrenelis…  Certaines pièces de collection aussi constituent un excellent placement, pas de ceux qui rapportent forcément le plus à long terme, mais qui sécurisent votre épargne en cas d’effondrement des marchés et qui ne sont pas dénuées d’intérêt historique et culturel !

En outre, ces pièces constituent une excellente monnaie d’échange en temps de crise ; leur valeur est universelle… et intemporelle.

La Napoléon 20F, une pièce d'or incontournable !

Les pièces d’or de collection, une réelle protection en cas de coup dur

La différence entre un placement « or physique » et « or papier » ? Si une société d’actions or fait faillite, vous perdez votre investissement de départ. Mais cela n’arrivera jamais si vous placez une partie de votre patrimoine dans de l’or physique, surtout dans des pièces d’or. Sur l’Or et l’Argent, nous avons déjà expliqué pourquoi nous émettions tant de réserves  sur les lingots (fiscalité complexe, côté insécable contrairement aux pièces dont on peut revendre une partie, risque qu’ils soient coupés au tungstène…).

Une des vertus de l’or physique est qu’il protège. Si l’on peut tirer profit de l’achat et de la revente des pièces d’or grâce aux primes, la vertu première des pièces de collection est de protéger votre épargne : ce que vous achetez ne sera jamais perdu ! Une pièce d’or rare le sera toujours et aura toujours de la valeur. Et même si sa cote était dévaluée, son prix équivaudrait au minimum  à son poids en or (sa valeur spot). Dans le cas des véritables pièces de collections qui sont rares, leur rareté ne pourra qu’aller croissante et leur prime suivra à la hausse cette rareté.

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Les pièces d’or de collection possèdent l’intérêt d’amortir les évolutions brusques du cours de l’or (car leur rareté n’est pas cotée sur les marchés de l’or londonien et new-yorkais). Ainsi vous avez une meilleure visibilité sur la valeur de votre patrimoine.

Attention aux « pièces de collection » qui n’en sont pas

On ne vous parlera pas ici des « éditions spéciales », séries limitées et autres pièces de 100, 200 et 500 euros en or qui coûtent d’entrée bien plus cher que leur valeur spot et risquent d’être très vite dévaluées (et qui plus est faciles à copier). Non, nous vous parlons des pièces en or de collection qui offrent une alternative aux incontournables pièces d’investissement (dite « de bourse »).

Les 40, 50 et 100 Francs Napoléon par exemple bénéficient d’une prime certes élevée (20 à 30% de leur valeur or) mais pas aussi élevée que certaines pièces très rares (comme la 100 Francs Bazor dont le cours ne bouge pas puisque sa prime est déjà de plus de 700%) ou très anciennes. Vous pourrez aussi trouver votre bonheur pour des prix encore attractifs dans les toutes petites pièces comme les 5 Francs et les 10 Francs.

D’autres pièces autrefois courantes sont devenues rares après avoir été fondues en masse ; leur prix est donc encore abordable malgré leur rareté : mais leur prime peut grimper en flèche au cours des mois prochains ! Pensez à diversifier votre portefeuille de pièces d’or en y ajoutant un petit pourcentage de pièces de collection.

Outre sa valeur pécuniaire, la pièce de collection vous ouvre les portes vers un peu de culture, d’histoire et de géographie : un terrain qu’adorent explorer les numismates en herbe mais qui ne leur est pas non plus réservé !

Vous lirez avec intérêt l’excellent ouvrage Le Franc VIII : les monnaies qui vous dresse un tableau exhaustif des pièces d’or courantes et celles qui sont de véritables raretés.

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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