(LU SUR LE FLASH ECO DE NATIXIS) Si les banques portent, d’après nous, peu de responsabilité dans le freinage présent de la croissance, on peut les critiquer sur de multiples terrains pour leur comportement avant la crise. Mais il ne faut pas
oublier un point très important : les banques, avant la crise, n’ont été qu’une composante, un facteur facilitateur, d’un vaste plan visant à soutenir la croissance de l’économie par le crédit alors que spontanément la croissance aurait été faible avec la globalisation.
Le schéma ci-après résume les mécanismes.
On voit que les banques n’ont été qu’un élément facilitateur dans un programme plus global de soutien de la croissance malgré son niveau spontanément faible.
Ceci rend la crise plus grave : ce n’est pas seulement une crise bancaire et financière, c’est surtout une crise du modèle de croissance mondiale.
les banques sont très rigoureuses
la politique de l’argent facile et l’abondance de liquidités va pousser les banques à accorder des crédits même aux ménages présentant de trop faibles garanties pour accéder aux emprunts normaux.
Ces banques étaient d’autant plus encouragés à prendre ce risque qu’elle avaient la possibilité de se débarrasser de ces dettes par le biais de la titrisation.