Euro and Co : le point sur les tendances du début de l’année 2011

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2010 est désormais derrière nous et ce n’est pas pour déplaire à certains ! Une année mouvementée pour le cours des monnaies fiduciaires… Mais plutôt florissante pour le cours de l’or comme on vous le disait sur LORetLARGENT.info il y a quelques jours.

Si les économistes prévoient une année 2011 du meilleur cru pour l’or, qu’en est-il pour l’économie mondiale : la fin de la guerre des monnaies prendra-t-elle fin, l’économie européenne va-t-elle continuer à souffrir, l’euro va-t-il capituler ? Des éléments de réponse signés LORetLARGENT.info.

L’Euro… au ralenti
Le marasme dans lequel était plongée la zone euro fin 2010 semble être toujours d’actualité en ce début d’année. Point de cotillons pour la nouvelle année : selon Le Point d’hier matin qui relayait une info de l’AFP, l’Euro est toujours en berne face au dollar, sans toutefois s’effondrer.

Seulement voilà : après l’Irlande, il semblerait qu’un nouveau pays soit en difficulté. En effet, la situation du Portugal laisse à penser qu’il serait en mesure de demander de l’aide à l’Europe en ayant recours au Fonds européen de stabilité financière. Leurs chers voisins européens lui mettent doucement la pression pour qu’il le fasse, et pour cause : si cette aide était demandée, cela pourrait rassurer l’économie mondiale et les pays en crise plutôt en délicatesse avec la zone euro…

Le chômage, un garçon plein d’avenir
Le chômage : voilà le mot qui est sur la langue de tous les spécialistes de l’économie en ce début d’année 2011. En zone euro, les chiffres sont plutôt stables avec 10,1 % de chômage.

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L’Espagne affiche un taux deux fois plus élevé de chômage que dans le reste des pays européens avec 19,79 % au 3e trimestre 2010 : un léger recul a cependant été constaté puisque qu’il dépassait les 20 % auparavant.

Outre-Atlantique, pas mieux, pas pire : les Etats-Unis qui ont connu un taux de chômage dépassant les 9 % pendant plus de 20 mois observent un repli à 9,4 % en décembre. Un mouvement positif malgré un fort pourcentage de chômeurs longue durée…

Même si la situation semble doucement s’améliorer, si cette baisse se confirme, le président de la Fed ou le gouvernement espagnol estiment qu’il faudra attendre au moins 4 ans pour que le taux de chômage revienne à celui d’avant la crise.

Une bonne année pour la Chine
2011 est l’année du chat en astrologie chinoise, une année placée sous le signe du calme. Et on ne croit pas si bien dire : pas de péril pour le yuan en cette année 2011. La monnaie chinoise devrait rester forte. Le 30 décembre dernier, le renminbi battait des records face au dollar selon le Nouvel Obs ou La Tribune, record jamais atteint depuis les années 90 !

Mais pas de croissance fulgurante non plus : le PIB 2011 est prévu aux environ de 9,5 % d’après Reuters contre 10 % en 2010 : 0,5 point de moins qui ne devrait pas porter préjudice au géant asiatique.

La guerre des monnaies, partie 2
Face à un yuan toujours fort, les Etats-Unis vont continuer à faire pression pour que la monnaie chinoise soit appréciée. La Chine, qui a jusqu’alors résisté, ne devrait toujours pas céder, s’il on considère la réponse faite par le vice-ministre chinois du Commerce Jiang Yaoping sur l’ajustement du cours du renminbi : « Nous ajustons le taux de change du yuan depuis 2005 et pourtant nous observons que l’excédent commercial avec les États-Unis, notamment le surplus généré par le processus de transformation, n’a finalement pas évolué. » La réponse du berger à la bergère.

Dans quoi investir en 2011 ?
Face à cette instabilité économique mondiale et des perspectives pas forcément positives pour 2011, l’or reste un investissement sûr pour assurer ses arrières. Valeur refuge en 2010, elle devrait l’être en 2011. En janvier 2010, l’once d’or était autour de 1100 $ alors qu’il y a un mois elle a dépassé les 1400 $…