David Ricardo, l’un des grands économistes de l’école classique anglaise, avait prophétisé la mondialisation telle qu’elle est (ou presque), mais il n’en avait pas détecté les failles (…) Ricardo avait appelé de ses voeux la mondialisation. Cependant, il n’en avait pas décelé tous les risques. Lui qui prônait une spécialisation nationale poussée n’avait certainement pas envisagé les aspects négatifs. Nos économies sont interdépendantes et chacun a besoin des autres pour survivre (ou, simplement, pour conserver son niveau de vie). Cette dépendance est un problème très important. L’actualité du gaz russe en est une illustration flagrante. Certains pays comme la Bulgarie sont obligés de remettre en service des centrales nucléaires vieilles et dangereuses pour se chauffer, faute de pouvoir produire eux-mêmes.
Autre inconvénient : lorsqu’un pays est en crise, les liens sont si forts que tous sont touchés. LIRE L’ARTICLE DE MONEYWEEK