Nous avons relevé durant la dernière semaine des informations qui valent leur pesant d’or. Des actualités qui sont autant d’indicateurs sur la bonne santé de l’or.
Afin de rester concurrentiel au niveau du commerce extérieur, le Japon a lui aussi cédé aux sirènes du quantitative easing en imprimant en masse du yen. Effet mécanique attendu : le cours de l’or a atteint son plus haut niveau depuis 1980. Ce sont les investisseurs nippons qui doivent se frotter les mains ! Cet exemple est bien la preuve que ce n’est pas la valeur de l’or qui augmente mais bien celle de la devise dans laquelle il est libellé qui baisse… Vu la contagion d’émissions monétaires dans le monde entier, le cours de l’or n’a pas fini d’augmenter !
Du côté du trading de l’or, on parle de « menace ». Il semblerait que la baisse actuelle du cours de l’or promette des impacts sévères sur le marché du trading de l’or. Une preuve de plus du peu de confiance que les investisseurs peuvent avoir envers l’or de bourse, même si c’est une valeur relativement sûre par rapport à d’autres actions. Seul l’or physique est une valeur sûre.
En parlant d’or physique, on revient sur le rapatriement par la BundesBank de ses réserves d’or. La Banque centrale allemande a annoncé le retour de près de 670 tonnes d’or, jusque-là entreposées dans les coffres de Paris et New York. Explications dans cette infographie, qui revient sur les projets de rapatriement pour les sept années à venir.
Alors que l’or se place de plus en plus comme la valeur sûre en tant de crise, le Mali serait-il dans les projets économiques français ? C’est la troisième réserve d’or après l’Afrique du Sud et le Ghana. Plusieurs ONG locales dénonçaient, dans un article du Courrier de 2003, les conditions d’exploitation de ces gisements aurifères. Les multi-nationales sud-africaines, américaines, canadiennes ou suisses exploitaient alors d’importantes concessions, dans des conditions de travail qui frisaient le régime d’apartheid. De là à faire un parallèle avec la situation des mines sud-africaines, et avec le conflit actuel au Mali, il n’y a qu’un petit pas géopolitique.