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Comme pour le confinement du printemps 2020, il sera difficile d’acheter et de vendre de l’or dans les boutiques pendant ce reconfinement automne/hiver 2020. La valeur refuge serait donc inutilisable en cas de crise sanitaire ? Sauf si on a pensé à dématérialiser son or. Explications.

Or : un commerce non essentiel

La liste des activités essentielles est tombée le 29 octobre, les commerces d’or tout comme les bijouteries n’en font pas partie. Donc, comme en mars dernier, si vous comptiez vendre quelques pièces d’or ou des bijoux pour profiter d’un cours de l’or éventuellement élevé, il sera difficile de trouver preneur. Quelques professionnels reçoivent tout de même sur rendez-vous.

Les banques en service minimum

Les agences bancaires, pour les plus importantes d’entre elles, vont sans doute rester ouvertes. Mais avec un protocole sanitaire draconien. Au printemps, les salles des coffres n’étaient pas accessibles dans la plupart des cas donc, on peut imaginer qu’en novembre 2020, cela sera la même chose. Si vos Napoléon sont bien à l’abri chez votre banquier, ils ne vous seront d’aucune utilité. Désolé.

Une pénurie de Napoléon à prévoir ?

Une des conséquences de la fermeture des boutiques et commerces d’or cumulée aux difficultés d’accès aux coffres-forts individuels dans les banques, c’est la raréfaction des produits sur le marché. On avait entendu pendant le premier confinement Covid19, l’annonce d’une suspension de cotation du Napoléon. Ce qui n’était pas le cas pour plusieurs raisons que nous avions développées dans cet article : Coronavirus : non, la cotation du Napoléon n’est pas suspendue ! Ce sera exactement la même chose pour le reconfinement, pour les mêmes raisons.

L’or comme monnaie d’échange pendant le reconfinement ?

On l’a compris, posséder le l’or sans pouvoir le rendre liquide, c’est sans intérêt en cas de besoin. Si on possède de l’or chez soi, on peut toujours tenter de l’échanger contre des biens. Mais on imagine mal une caissière de supermarché accepter un Napoléon contre l’équivalent de 300 euros de biens de première nécessité. En effet, dans cette crise sanitaire, on a toujours accès aux biens et les moyens de paiement (cash ou sans cash) fonctionnent.

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L’or reste une valeur refuge grâce à la digitalisation, la dématérialisation.

Cette situation avait été imaginée, il y a plus d’une dizaine d’années, par Jean-François Faure (Ndr. Editeur de l’oretlargent.info). En pleine crise des subprimes, avec un système bancaire en grande difficulté, il avait pensé à une solution pour répondre à une situation de crise qui aurait empêché toute possibilité de rendre liquide son or. Clairement, il ne pensait pas que cette crise serait provoquée par un virus. Mais, qu’importe les causes, les effets sont bien là aujourd’hui. En mai 2020, il m’expliquait dans une interview vidéo pourquoi la plateforme internet AuCOFFRE et la solution de paiement Veracash permettaient de rendre à l’or son rôle de valeur refuge pendant cette  crise COVID19.

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Benjamin Rosoor
Je suis entrepreneur sur le web depuis 1999. Diplômé de l'école de journalisme de Bordeaux, j'ai tout d'abord été journaliste-reporter radio pendant 10 ans. J'anime plusieurs médias sociaux et blogs sur les entreprises, la tech, la finance, le marketing digital.

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