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Payer par carte bancaire, en chèque ou même en monnaie locale… C’est simple et c’est facile, mais quelle valeur se cache vraiment derrière nos moyens de paiement ? Peut-on faire confiance à une carte de paiement si elle repose uniquement sur le système bancaire ? La réponse est non. Dans ce dossier, des explications pour mieux comprendre la fiabilité de l’or comme moyen de paiement.

Payer en espèces : quelle est la valeur de notre argent ?

Payer ses achats au quotidien en espèces a ses avantages : une utilisation simple, un cours légal accepté par tous, selon le pays où on les utilise. Faut-il pourtant y voir la solution de paiement la plus fiable ? Non. D’abord, il n’y a pas de recours possible en cas de fraude. Un faux billet représente une perte directe. Tout ne peut pas être réglé en espèces, et les sommes qui dépassent un certain plafond doivent être déclarées.

Certaines monnaies, comme l’euro ou le dollar, ont une place particulière dans le monde et un statut international. Mais cela n’enlève pas le risque de les voir dévaluées soudainement. Ce pourrait être le cas pour le dollar par exemple, si les autorités américaines voyaient revenir soudainement aux Etats-Unis tous les dollars injectés dans l’économie mondiale. Et surtout après avoir fait tourner la planche à billets ! Il n’y aurait jamais assez d’or à Fort Knox pour répondre à la demande ! Certains pays ont déjà commencé à mettre en place des accords monétaires internationaux. La Chine y figure au premier plan.

L’or apparaît donc comme la seule monnaie de confiance. Il n’y a d’ailleurs pas plus stable comme valeur que celle de l’or. La valeur d’un bœuf en onces d’or, dans l’Antiquité, est sensiblement la même de nos jours…

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Le chèque : gratuit, mais très français !

Le paiement par chèque reste très répandu en France, contrairement aux voisins européens… et aux autres pays du monde. Il a ses avantages : il peut être envoyé par la Poste, ce qui n’est pas le cas d’un paiement en espèces. Son obtention, tout comme son utilisation, sont des services gratuits.

Mais il a également ses limites. C’est un moyen de paiement qui repose sur le système bancaire. Sans banque, pas de chèque. Et il montre aussi toutes les limites de ce système. Emettre un chèque sans provision peut avoir de lourdes conséquences, comme l’interdit bancaire, alors que le délai entre le paiement par chèque et son encaissement peut augmenter le risque d’incidents de paiement. Il présente aussi un manque de sécurité en cas d’utilisation frauduleuse d’une signature.

C’est donc un moyen de paiement papier, qui ne repose sur aucune valeur physique sinon la promesse de paiement de l’établissement bancaire.

La carte bancaire : un service très payant

Contrairement au chèque bancaire, la carte bancaire peut être utilisée dans tous les pays du monde. Elle fait d’ailleurs partie du quotidien, tant les services proposés touchent aux usages de tous les jours : retirer de l’argent à un guichet, payer un achat plus ou moins important, ou même acheter en ligne… Néanmoins, il ne faut pas oublier que la très grande majorité des cartes bancaires sont directement dépendantes des banques. Qui ne se gênent pas pour facturer, parfois au prix fort, l’utilisation de la carte. Quelques banques, notamment les banques en ligne, proposent néanmoins des cartes gratuites.

Certes, la carte bancaire permet de jouer la sécurité : moins d’espèces sur soi, et une confidentialité protégée par un code secret, du moins en France. Mais elle se repose directement sur le service bancaire. Et elle peut entraîner une autre dérive d’importance : la carte de crédit, délivrée par des établissements de prêt, qui donne accès à des réserves d’argent… qui n’existent pas. Tout comme les « cartes gadgets » parfois proposées par les banques, ce sont des cartes qui ne serviront à rien en cas d’effondrement des systèmes bancaires.

Les monnaies virtuelles et solidaires : réelle alternative ?

Les monnaies locales sont-elles une solution à un échange fiable ? Depuis 2011, les monnaies locales se multiplient en France et en Europe. Et prennent un rôle d’alternative face à l’euro. L’Heol à Brest, la Sol-violette à Toulouse sont autant de preuves d’un réseau local qui se développe en parallèle à l’euro. Pour autant, elles ne sont pas une solution à long terme : elles sont valables uniquement sur le territoire où elles ont été mises en place et surtout, ne reposent pas sur la valeur de l’or.

Avec l’ère du numérique, est aussi venue celle des paiements dématérialisés. L’exemple le plus récent est celui du bitcoin, la monnaie qui échappe au contrôle des états et des banques, et qui se passe d’intermédiaire. Certaines entreprises proposent également de convertir les bitcoins en or.

Mais en juin, il a bien fallu se rendre à l’évidence : la monnaie virtuelle n’est pas exempte d’inconvénients. L’émetteur de monnaie Liberty Reserve a connu un scandale de taille, après qu’une importante affaire de blanchiment d’argent ait été dévoilée par les autorités américaines.

La VeraCarte : une carte oui, mais qui repose sur l’or

La VeraCarte offre une véritable solution pour payer en or.

Payer en or, mais avec une carte bancaire, c’est possible ? Oui. C’est ce que propose la VeraCarte, la carte basée sur l’or, seule monnaie physique 100 % sûre. Elle est née chez la société AuCoffre.com, consciente qu’il fallait rendre l’or liquide le plus liquide possible, tout en gardant le pouvoir de protection du patrimoine du métal précieux.

C’est donc la première carte de paiement en or physique, qui permet de payer tous ses achats avec l’or acheté sur un compte Aucoffre.com. Il suffit pour cela d’effectuer un dépôt en euros sur un compte Aucoffre.com : les espèces sont ensuite conservées en « Vera Valor », c’est-à-dire sous forme de vraies pièces d’or pu 999,9 %, issues de la filière d’extraction propre. Et en cas de dépréciation de la monnaie papier, cet or physique devient la meilleure des couvertures : l’épargne est préservée en toute indépendance du circuit bancaire habituellement, donc à l’abri d’un bankrun.

Payer en or, réalité ou fantasme ?

Des solutions comme la Vera Carte offrent de véritables alternatives pour utiliser, dans la vie courante, un moyen de paiement qui soit à la fois sûr et indépendant du circuit bancaire. En attendant de voir un retour à un Etalon-or : certains états aux Etats-Unis, comme la Caroline du sud, l’Arizona ou le Texas, œuvrent pour avoir leur propre dépôt d’or. Et, à terme, pouvoir frapper leurs propres pièces avec un cours légal ?

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

2 Commentaires

  1. Super la Vera carte . Je l’ai utilisée ou essayé de l’utiliser a Zagreb où j’ai du me rendre a l’évidence qu’avec MasterCard Vera en poche je risquait de passer la nuit dehors sous la pluie faute de pouvoir retirer de l’argent et que l’e guest housse ou j’avais réservé n’acceptait pas la transaction. Une autre fois en Inde, impossible de payer… Et pour finir 300€ disparus après 6 prélèvements mystérieux sur mon compte Vera cash. Le PDG n’a jamais donné signe de vie après mon courrier d’alerte en recommandé a son nom, ni mon « conseiller » Un conseil trouvez une autre solution

    • Bonjour Christine,
      nous sommes navrés que vous ayez eu 2 mauvaises expériences avec la carte et que vous n’ayez pas eu le retour de notre service client : je vais remonter votre commentaire et faire un point avec eux. Généralement, ils sont plutôt réactifs sur le chat et les tickets de support.
      Nous avons conscience qu’il y a parfois des incidents de paiements, pour 2 raisons principales : 1) il faut être chez un commerçant du réseau Mastercard et 2) il arrive que la carte soit refusée par certains établissements qui n’acceptent pas les cartes de types « prépayées » (catégorie à laquelle appartient la Mastercard que nous fournissons). Dans le 2ème cas, nous n’avons malheureusement pas de contrôle.
      Par ex, je suis moi-même allé en Croatie et j’ai pu utiliser ma carte VeraCash à Sibenik pour faire un retrait dans un DAB.
      Les « prélèvements mystérieux » sont-ils liés au frais de compte inactif (oxydation)? Dans ce cas, n’hésitez pas à nous contacter pour que l’on fasse un geste.
      Bien cordialement

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