Dans les montagnes de la République dominicaine, Maria-Previda et les siens déblaient le gravier d’un gisement aurifère, c’est la manière la plus simple et la plus classique de prospecter. On lave le gravier et la terre dans une batée avec un mouvement circulaire de manière à enlever le sable fin et la terre. Les paillettes d’or, plus lourdes, se déposent alors au fond.
Mais cette méthode ancestrale peut s’avérer pénible et ses résultats incertains. Ici, on ramasse la terre aurifère de la rive. Au Brésil, près de cinquante tonnes d’or sont récoltées chaque année par de petits prospecteurs, on les appelle les garimpeiros.
Timothy S Green, auteur de « Le monde de l’or » : « Au moins un million de personnes rien qu’en Amérique du Sud tentent de survivre en prospectant l’or de manière traditionnelle. Cela reste une activité prospère, cent tonnes d’or environ ou trois millions d’onces d’une valeur proche de 150 millions d’euros sont trouvées chaque année dans le monde par de petits prospecteurs.»
Le travail d’aujourd’hui n’a rapporté à Maria-Previda et les siens qu’environ sept centièmes d’une once d’or soit environ 20 euros. Mais en 1848 un gisement aurifère comme celui-ci découvert dans les rivières de Californie, provoqua une épidémie de fièvre de l’or, ce fut la plus grande migration de l’histoire et elle fit la prospérité d’une Nation.
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