Il se pourrait que celui qui ait acheté de l’or en septembre dernier soit au prix de 1921 dollars l’once regrette son achat aujourd’hui. Pourtant, bien que le prix de l’once d’or ait baissé soit aux alentours de 1650 dollars l’once, cela n’est pas une raison pour penser que l’or n’augmentera plus et qu’il a perdu soudainement sa qualité millénaire de valeur refuge en ces temps difficiles.
L’or, du à sa rareté, à la différence des billets de banque qui se multiplient à souhait, est une monnaie stable et qui procure une bonne protection contre l’inflation. Tant et si bien que l’or ne génère pas d’intérêt. Il est stable dans les portefeuilles d’investissement.
Après 12 ans de croissance stable, ce repli est salutaire selon un certain nombre d’experts financiers. Le marché haussier de l’or est ferme et solide et il existe une série de facteurs qui devraient l’impulser encore plus à la hausse. L’émission de la dette publique est loin de se résoudre. Les banques centrales ont simplement reporté le problème en appliquant des politiques monétaires expansives.
D’un autre côté, l’inflation dans la plupart des pays est plus élevée que l’impôt de base. Les taux d’intérêt négatifs sont favorables à l’or.
La tendance haussière s’affirme : les banques centrales ont arrêté de vendre de l’or depuis un certain temps. La demande des investisseurs privés et institutionnels des marchés émergents tout particulièrement en Chine et en Inde mais aussi au Mexique, en Russie et en Turquie s’accentue davantage. Les banques centrales des pays émergents continuent d’acheter de l’or afin de diversifier leurs réserves en devises et ne pas dépendre uniquement que du dollar.
En temps de crise économique et tout au long de l’histoire, les personnes ont investi dans l’or physique, comme ils ont pu le faire durant les périodes de guerre. L’or physique est de l’argent reconnu par toutes les cultures du monde comme étant un objet de valeur, un passeport.
