Le New York Times a récemment révélé la découverte par des géologues américains de réserves considérables de minerais dans les sols afghans. Des gisements de cuivre, de lithium, de fer, de cobalt mais aussi d’or… estimés à 1000 milliards de dollars ! Mais quand on connait la situation géopolitique du pays et les relations internationales qu’il entretient avec le reste du monde, ces gisements ne sont pas encore prêts d’être exploités…
Un pays en guerre : pour combien de temps encore ?
Ces gisements considérables d’or et de minerais ont été découverts en Afghanistan, un pays en guerre depuis des années : une première guerre civile de 1979 à 1989 qui opposait les moudjahiddines au pouvoir laïc, puis la guerre actuelle qui, depuis les évènements du 11 septembre, oppose les Etats-Unis au régime taliban.
Et c’est dans ce climat hostile que des géologues ont récemment découvert ces minerais qui pourraient, à première vue, sauver ce pays en friche et relancer son économie (voire celle du monde !). Mais L’Afghanistan est une région dévastée, qui manque d’infrastructures qui pourraient exploiter et exporter ces ressources. Une route traverse le pays du Nord au Sud mais cette route empruntée par les différents acteurs de la guerre est bien souvent truffée de mines. Avant de pouvoir profiter de cet or, un acte de paix doit être envisagé. Et depuis 8 ans, rien n’a été engagé…
Une belle découverte, mais encore inexploitable
Même si cette nouvelle pourrait à long terme changer la donne pour le marché de l’or, des minerais et pour le pays lui-même, l’exploitation de cet or semble pour les années à venir inenvisageable. Si vous souhaitez investir dans l’or (de plus en plus de particuliers commencent à comprendre la vraie nature de LA valeur refuge), mieux vaut miser sur des ressources déjà exploitées comme les pièces d’or, les bijoux n’étant pas le meilleur investissement qui soit.
L’investissement le plus pratique reste l’achat de pièces d’or : lesquelles choisir ? Retrouvez tous nos conseils pour investir intelligemment et en évitant les pièges.
Source : New York times