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La Colombie avec son Or Vert et le Pérou avec son Or Ecologique souhaitent prêter main forte à l’environnement. Les pays sud-américains commencent à prendre conscience de l’importance de préserver les ressources naturelles. Ainsi, il n’est pas surprenant de constater que ces pays prennent certaines initiatives puisqu’ils représentent le poumon du monde, comme c’est le cas pour la Jungle Amazonienne qui s’étend sur plusieurs pays (la Colombie, le Pérou, Brésil, le Vénézuela, la Bolivie, l’Equateur, le Surinam, la Guyanne Française, la Guyanne). Le Fleuve Amazone la traverse sur une distance similaire à celle de Manhattan à Varsovie. L’ensemble des fleuves européens comptent à eux seuls 200 espèces de poissons tandis que le fleuve Amazone dépasse les 3000 espèces. Etonnant!
Du à l’immensité et l’importance de ce fleuve dans notre écosystème, des personnes comme l’ingénieur Carlos Villachica du Pérou, travaille sur des projets ayant pour objectif de diminuer les dommages que le mercure cause sur la santé et l’environnement.
Ce produit a toujours été utilisé pour extraire l’or, pour le séparer du sable. C’est précisément le dommage causé par ce produit chimique qui a inspiré l’ingénieur Villachica à inventer en 2010 une machine pour extraire le métal sans contaminer l’environnement comme alternative. Cette machine porte le nom ‘Or Ecologique’ (ORO ECO 100V y ORO ECO-100H).
“Cette machine fonctionne avec de l’eau, qui, sous la pression de l’air, forme des bulles. Ces dernières propulsent l’or à la surface. Le mineur se doit d’approvisionner la machine en eau, permettant ainsi de séparer le sable et de le récupérer dans un autre endroit.

La pression de l’air sur l’eau, sous impulsion d’un moteur à essence, complété d’un additif écologique composé d’alcool et de phosphate produisent le même effet que le mercure, séparant ainsi l’or de la terre tout en évitant de contaminer l’environnement”.
L’objectif de cette machine n’est pas uniquement de protéger l’environnement sinon aussi d’améliorer la qualité de vie des mineurs au Pérou, ou du moins, c’est ce que souhaiterait Carlos Villachica, à savoir que les mineurs travaillent moins et gagnent davantage.
Les petites et moyennes entreprises se sont intéressées à ce projet mais hélas les fonds pour pouvoir lancer la production d’une telle machine à grande échelle demeurent insuffisants. C’est le problème auquel se confrontent les inventeurs du Pérou et de toute l’Amérique Latine. Ils ont des idées ingénieuses mais peu d’argent.

Cependant, la Suisse (pour ne pas la citer) s’est intéressée à cette machine et souhaite la mettre en fonctionnement en Mongolie et aux Philippines. Bien que le plus idéal pour son créateur serait de lancer cette machine dans son pays d’origine, afin de réduire les risques que cause l’extraction du mercure dans diverses zones de la jungle (Madre de Dos par exemple). Comme le dit si bien l’expression “Nul n’est prophète en son pays.”

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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