La hausse du cours de l’or n’est hélas pas répercutée sur le coût de travail. En Afrique du Sud, 12 000 salariés ont été licenciés de la mine d’Amplats (Anglo American Platinum), numéro un mondial du platine. Après la mort d’un homme jeudi, tué lors d’affrontements entre mineurs et policiers, des milliers de mineurs se sont à nouveau rassemblés ce week-end pour protester contre le licenciement massif.
Ce n’est pas le seul mouvement social qui agite les mines sud-africaines. En août et en septembre, Marikana, un site exploité par Lonmin, a été le théâtre du conflit le plus violent depuis la fin de l’Apartheid.
Les Français demandent de l’or propre
Si le secteur minier représente 20% du PIB de l’Afrique du Sud, les mines de platine sont très régulièrement agitées ces derniers mois par les conflits sociaux. Les mineurs demandent des augmentations de salaires, tandis que les compagnies minières affichent des profits très importants.
Alors que les Français sont plutôt portés sur l’achat de l’or propre, les conditions de travail des mineurs sud-africains montrent la nécessité de se tourner vers un marché de l’or propre et respectueux de l’humain.
Selon l’enquête IFOP d’Aucoffre.com, 62 % seraient prêts à payer légèrement plus cher de l’or issu d’une filière d’extraction respectueuse des droits de l’homme. C’est le cas de la Vera Valor, une alternative propre qui s’inscrit dans la charte « Extraction propre / Clean Extraction ». C’est la première pièce d’or véritablement issue de cette filière.