Or versus Euros
Actuellement, une publicité diffusée à heure de grande écoute propose d’échanger vos objets, bijoux et pièces d’or contre du cash, un chèque ou un virement ! Crise oblige, tout est bon pour récupérer quelques euros et essayer de remettre à flots ses comptes. Sur le site en ligne, vous avez la possibilité d’estimer rapidement la valeur de vos objets, vos pièces, et de faire la conversion en euros. Sous 24 heures, on vous promet de vous envoyer la totalité de vos gains.
De la poudre aux yeux ?
Sur ce genre de site, vous risquez de repartir avec une somme d’argent qui ne correspond pas à la vraie valeur de vos pièces. En bref, des pièces qui aujourd’hui possèdent une prime de 5% en raison de la forte demande se retrouvent achetées 10 à 20% en dessous du prix du métal seul. A cela il faudra déduire aussi la taxe de 8%. En définitif, « brader » son or pour récupérer quelques euros ne riment pas à grand-chose. Il ne faut pas oublier que l’or est une véritable assurance vie sur le long terme !
L’or, une valeur refuge à protéger !
Ensuite, l’or est une valeur refuge par excellence, depuis des siècles. Insensible à l’inflation, l’or reste le placement favori en cas de chutes boursières, de crises financières… Presque toutes les grandes banques centrales du monde disposent d’importantes réserves d’or. L’or joue un véritable rôle de substitut à n’importe quelle devise.
La crise à son paroxysme ?
Aussi, conserver son or ou faire l’acquisition de pièces d’or permet de conserver une « marge de manœuvre » en cas de crise. S’il y a bien un moment où il faut « résister » à l’appel du gain rapide, c’est maintenant. Si on le peut, bien sûr.
Peu intéressant en lui-même, ce type de messages, et surtout sa diffusion massive, montrent bien une chose : le niveau qu’a atteint la crise : un paroxysme.
Se méfier des annonces où on vous tutoie, particulièrement…. un commercial sérieux ne tutoie pas ses clients… Si si on en trouve sur Google « vends ton or contre du cash »
La diffusion massive de ce type de message ne montrent absolument pas que la crise a atteint son paroxysme… mais plutôt à quel point les investisseurs sont avides d’or et donc ainsi leur anticipation d’une crise à venir encore bien pire.