La crise n’a pas épargné la Belgique. Les Belges ont bien compris quels dangers courraient leurs économies et quels risques impliquaient leurs investissements. Dans un tel contexte, ces champions d’Europe de l’épargne ont radicalement modifié la composition de leur patrimoine. Ils souhaitent limiter les risques et sécuriser leurs acquis.
Une enquête de la Banque Nationale Belge, publiée dans la Revue économique, révèle les craintes et les réactions de nos voisins belges. Plus de 7 ménages sur 10 ne souhaitent prendre aucun risque en matière d’épargne et d’économies. Les ménages belges fuient les produits boursiers et bancaires risqués, fini les placements auprès d’institutions financières (Dexia est passé par là !). Les Belges se tournent vers des produits d’épargne qu’ils jugent plus solides. L’immobilier notamment remporte les suffrages. Il serait intéressant de connaître la part d’épargne dans l’or des Belges, sans doute en augmentation également, sachant que les Belges ont une vraie culture de l’épargne dans l’or.
Même les investisseurs ont senti le vent tourner. Ils sont pour le moins pessimistes quant aux bénéfices escomptés en bourse. Le dernier baromètre d’ING a confirmé cette tendance : 72% des investisseurs pensent qu’un placement en bourse aujourd’hui ne rapportera pas plus de 5% dans les dix prochaines années. Et c’est sans compter les risques de faillites et pertes des placements.
Ces chiffres confirment cette tendance à la prudence en matière d’épargne. Même les investisseurs rompus à la volatilité des actions en bourse doutent. L’heure est aux placements prudents et à l’épargne sécurisée, au premier rang desquels se trouve l’or.
Bonsoir,
Les effets de contagion lié à la crise des dettes de la zone euro se propagent petit à petit car les épargnants le ressentent, pouvant entraîner un bank run désordonné.
Cordialement.