Cette hypothèse est sérieuse car toute la monnaie papier émise refera nécessairement surface. Pour le moment, et du fait de l’émission monétaire déjà réalisée, notre objectif rationnel pour l’or se situe vers 3 000 $ et 2 000 €. Le métal jaune pourrait aller beaucoup plus loin dans un stade de bulle. Il ne sera pas interdit d’en profiter, à condition de savoir que le marché ne sera plus alors dans le domaine du raisonnable et aura atteint le stade de l’irrationnel. Les seuils de 3 000 $ et de 2 000 € sont simplement une estimation faite à partir de l’émission de monnaie qui ne correspond à rien depuis 2000. Elle se base sur une comparaison de la masse monétaire déclarée par la Fed et la BCE et
l’augmentation réelle de la richesse produite, le PIB. Théoriquement, la progression de la masse monétaire devrait fidèlement refléter la croissance du PIB. Si l’argent déclaré par les Banques centrales augmente plus vite, c’est que la planche à billets a fonctionné.
Pour croire dans la future hausse de l’or, il faut cependant être convaincu d’une chose : l’or est une monnaie non fiduciaire, c’est-à-dire qui n’est pas fondée sur la signature d’un État. Il faut même admettre que c’est la seule monnaie non fiduciaire. C’est pour cela qu’il « flique » les dérives des monnaies papiers, se base sur une comparaison de la masse qui sont toutes des monnaies fiduciaires. LIRE LE DOSSIER COMPLET DANS MONEYWEEK du 26 mars au 1er AVRIL (en kiosques)