Frappé par les cités grecques, le statère en or est une référence du monnayage antique. Cette « monnaie commune » connaît un essor encore plus marqué quand Philippe II de Macédoine, puis son fils Alexandre le Grand l’instituent comme référence de leur système monétaire.
Le statère, une référence monétaire sous Crésus
Même si le commerce s’est déjà fortement développé dans le bassin méditerranéen, il faut attendre 600 avant J.C. pour voir les premières frappes de monnaie. C’est le roi Alyattès qui, dans la région grecque de Lydie (actuelle Turquie) est le premier à standardiser le statère en électrum. Il s’agit d’un alliage en or et en argent, qui possède une valeur établie en blé, et qui est frappé d’une tête de lion. Son fils Crésus impose à son tour la frappe d’une monnaie en or pur, en 561 avant Jésus Christ. Même si Darius, roi des Perses, fait frapper ses dariques sur le même modèle, ce sont les cités grecques qui adoptent réellement le statère. Sous leur influence commerciale en Méditerranée, le statère devient un étalon monnaie : c’est l’étalon attique, une monnaie commune et une monnaie de référence même quand la monnaie locale ne suit pas les mêmes principes.
Alexandre le Grand, conquérant et fin monnayeur
Philippe de Macédoine institue un monnayage d’or régulier en Grèce : son royaume dispose de réserves d’or importantes dans les mines de Pongée. Mais c’est son fils Alexandre le Grand qui, à partir de 336 avant J.-C., étend son royaume… et impose le statère. Lors de sa conquête de l’Empire perse en 333 avant J.-C., il fait main basse sur 300 tonnes d’or perse et les refond. Trois ans plus tard, sa fortune est estimée à 4680 tonnes d’argent. Ses statères circulent dans l’ensemble de son royaume… et bien au-delà. Il servira d’ailleurs de prototype pour les premières monnaies gauloises.
La représentation choisie était d’origine grecque : sur l’avère du statère en or, la tête d’Athéna coiffée d’un casque regarde à droite ; sur le revers, Niké tient dans sa main droite une couronne et dans sa main gauche un emblème marin, la Stylis. Ce n’est qu’à la mort d’Alexandre Le Grand que les portraits des nouveaux souverains ont été frappés. D’après la légende, s’il n’a jamais frappé son portrait sur l’une de ses pièces, c’est parce qu’autant de suffisance aurait éveillé la colère des Dieux. Le mauvais sort ce serait alors abattu sur celui que l’on pensait demi-dieu, fils de Zeus.
Description de la VeraMax Collector Janvier 2018 – le statère d’Alexandre Le Grand
Pour sa série 2018 sur les pièces qui ont marqué la numismatique des pièces en or, VeraValor remet au goût du jour le statère d’Alexandre Le Grand.
L’avers frappé par notre médailleur suisse est le même sur chaque jeton. L’inscription GOOD DELIVERY 999.9 et le poinçon du médailleur y figurent, avec le code personnalisable en dessous. Le revers de la gamme “Collector » est gravé par les équipes d’AuCOFFRE en France. Il diffère chaque mois dans une logique de collection.
Celui de la VeraMax Collector de janvier s’inspire du statère d’Alexandre Le Grand.
Caractéristiques physiques
- Titre : or pur 999.9/1000
- Poinçon de l’affineur espagnol Sempsa
- Poids : 3,11g (tolérance 2%)
- Diamètre : 21mm
- Epaisseur : 0,5mm
- Tranche : lisse
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Découvrir la VeraMax Collector de Décembre 2018 : le Dollar or.