Après la chute de l’Empire romain, l’Occident doit retrouver un équilibre. Les Francs au nord, les Wisigoths à l’ouest, les Burgondes et les Alamans à l’est tentent d’organiser leur économie. Dans ces prémices du Moyen-âge, l’ancien système monétaire romain est adapté. Le solidus devient le sou d’or, avec ses déclinaisons le demi-sou (semis) et le tiers de sou (triens).
Origine et caractéristiques
Dans la confusion qui suit la chute de l’Empire romain en 476, les conquérants barbares conservent sensiblement le même système monétaire que celui mis en place par les Romains et adopté ensuite par les Byzantins. Le solidus devient le sou ou le sol d’or. Il reste une référence commerciale, mais il ne pèse plus que 3,93 grammes d’or contre 4,5 pour l’ancien solidus. Le sou mérovingien perd donc de sa valeur par rapport à l’argent : il vaut désormais 21 siliques d’argent, contre 24 pour le solidus.
Dans un premier temps, les pièces portent encore la tête impériale à l’avers et la Victoire au revers. La Gaule devient mérovingienne avec le règne de Clovis vers 481 : le roi des Francs étend progressivement son royaume au nord. Childebert 1er, son troisième fils, est l’un des premiers à apposer son nom sur la monnaie mérovingienne à partir de 511. Peu à peu, le sou connaît une diversification géographique bien visible sur son avers et sur son revers, et ces variations montrent aussi l’instabilité politique mérovingienne.
Les mille inscriptions des pièces mérovingiennes
Dès le IVe siècle, les inscriptions et la frappe varient beaucoup d’une pièce à l’autre. Cette variété est due au grand nombre d’ateliers où œuvrent les monétaires. Chargés par leurs rois de la monnaie et des finances, ils apposent à l’avers de chaque pièce une référence à la localité où elle est frappée, et au revers le nom du monétaire, parfois le buste ou la tête d’un roi, du monétaire ou même d’un animal. C’est ainsi que certaines portent le nom de Saint Eloi, célèbre orfèvre mérovingien !
Des bustes des empereurs romains aux orfèvres, le monnayage mérovingien est surtout basé sur le tiers de sou, également appelé trémissis ou triens. Pendant plusieurs siècles, c’est la pièce la plus largement en circulation.
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Description de la VeraMax Collector Tiers de sou – mai 2018
Pour sa série 2018 sur les pièces qui ont marqué la numismatique des pièces en or, VeraValor remet au goût du jour le Tiers de sou.
L’avers frappé par notre médailleur suisse est le même sur chaque jeton. L’inscription GOOD DELIVERY 999.9 et le poinçon du médailleur y figurent, avec le code personnalisable en dessous. Le revers de la gamme “Collector » est gravé par les équipes d’AuCOFFRE en France. Il diffère chaque mois dans une logique de collection. Celui de la VeraMax Collector de mai s’inspire du tiers de sou, la monnaie mérovingienne la plus répandue entre le Ve et le VIIIe siècle. Avec un poids de 1,244 gramme et un diamètre de 1,3 cm, elle connaît une grande variété de frappes.
Caractéristiques physiques
- Titre : or pur 999.9/1000
- Poinçon de l’affineur espagnol Sempsa
- Poids : 3,11g (tolérance 2%)
- Diamètre : 21mm
- Epaisseur : 0,5mm
- Tranche : lisse
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Découvrir la VeraMax Collector d’avril 2018 : le Solidus, la pièce emblématique de l’Empire byzantin