Dans la série des interviews accordées par les membres d’AuCOFFRE.com lors de la rencontre annuelle du 3 décembre, Marc, 64 ans, témoigne de son expérience d’investisseur.
Marc est le premier membre qui a bien voulu répondre à nos questions, de manière très courtoise. Membre d’AuCOFFRE.com depuis un an, il souhaitait se rapprocher de l’or physique.
« Je consacre à peu près 0,5% de mon patrimoine à l’or, dont 10% est de « l’or papier » dans lequel j’ai de moins en moins confiance, pour moi l’or papier recèle les mêmes problèmes, les mêmes risques que les actions boursières. Et puis je souhaiter diversifier mon patrimoine, ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier ».
Le reste de son patrimoine est donc réparti entre des actions (dont des actions or) et des assurances vie. « A présent je préfère investir des actifs tangibles et réels, car le pire n’arrive jamais mais il peut arriver ! ».
De l’or comme valeur refuge mais pas comme monnaie d’échange
Pour lui, l’or remplit complètement son rôle de stockage de valeur, contrairement aux monnaies fiduciaires, qui ne reposent que sur la confiance que les états veulent bien lui accorder. C’est en cela que c’est une valeur refuge. Pour autant, l’or ne constitue pas une monnaie d’échange. Si Marc devait investir dans une monnaie, il choisirait plutôt le yuan, dont les perspectives de développement ne sont plus à prouver.
Venu à la journée de l’or pour approfondir ses connaissances sur l’or, Marc est aussi intéressé par le placement et avoue ne rien y connaître en pièces d’or. Et de finir par cette conclusion pleine de sagesse : « Mon but est de moins souffrir que la moyenne des occidentaux ». Comme tout contrarien averti !
Je crois beaucoup plus à l’argent car ce métal a un avenir dans les applications industrielles.Le problème c’est le fait qu’il n’y a aucune regulation pour éviter la manipulation des prix et des stocks, les legislateurs sont assujettis et hypotéqués par les lobies de la spéculation.
L.Conceicao