« Skookum Jim Mason ». Ce nom ne vous dit peut-être rien. Pourtant il y a 116 ans exactement (16 août 1896), cet américain d’origine indienne déclenchait l’une des ruées vers l’or les plus frénétiques du 19e siècle.
Mais comment l’aventure a-t-elle débuté ? Dans les années 1880, Skookum travaille pour les mineurs d’Alaska en tant que porteur. Il se forge déjà une réputation pour sa force physique et son endurance, et hérite durant ces années du nom « Skookum » qui signifie « fort » en dialecte Chinook.
A la fin des années 1880, « l’homme fort » se spécialise dans la prospection aurifère, au gré de rencontres qui le mènent avec sa famille, jusqu’à la Yukon River, en Colombie Britannique (Canada). Après des mois d’orpaillage infructueux, Skookum explore une partie de la région où le fleuve Yukon rejoint la rivière Klondike. Il découvre alors, par hasard, d’importants dépôts aurifères dans le ruisseau Rabbit, affluent de la rivière Klondike.
C’est le détonateur de la célèbre Ruée vers l’or du Klondike : 100 000 personnes se rendent dans la région de Dawson City à la recherche du métal précieux.
390 tonnes d’or au total seront été extraites du Klondike. Un Gold Rush historique évoqué en fiction par Jack London et Charlie Chaplin .
Une « petite histoire » dans la Grande Histoire de l’or, qui au fil des décennies, a consolidé son statut de valeur refuge par excellence. Aujourd’hui, parlons plutôt « d’homme f(or) ».