On allie l’or la plupart du temps à d’autres métaux pour former ce que l’on appelle un alliage, de façon à le rendre plus résistant et à varier sa couleur. L’or pur est bien évidemment utilisé mais il est plutôt réservé à l’usage d’investissement, comme pour les lingots ou certaines pièces de monnaie (les pièces d’or canadiennes par exemple).
Composition : mieux différencier les alliages d’or
Pour désigner les proportions de métal précieux (de métal “fin”) de tels alliages, on utilise la notion de “titre”. Ainsi, la législation française n’autorise l’appellation “Or” que pour les alliages dont le titre est supérieur ou égal à 375/1000.
Pour ce qui est du titrage, 750/1000 signifie que dans 1000 g d’alliage (1 kg de métal) il y a toujours 750 g d’or fin (pur), les 250 g manquants pouvant être constitués de différents métaux purs additionnels :
- l’or vert comprend 250 ‰ d’argent (les “recettes” peuvent varier) ;
- l’or gris (ou or blanc) qualifie en fait divers alliages ; il peut comprendre, par exemple, 250 ‰ de palladium ou bien 250 ‰ de nickel ;
- l’or jaune comprend 125 ‰ d’argent et 125 ‰ de cuivre ;
- l’or rose comprend 90 ‰ d’argent et 160 ‰ de cuivre. (les “recettes” peuvent varier) ;
- l’or rouge comprend 250 ‰ de cuivre ;
- l’or bleu comprend 250 ‰ de fer ou de cobalt ;
- l’or violet comprend 250 ‰ d’aluminium.