Chers Membres,
Lors de son annonce en septembre dernier, la nouvelle loi de finance a suscité beaucoup d’inquiétudes chez les épargnants, et pour cause. Afin de favoriser la circulation des richesses, relancer la consommation et d’inciter à investir, certains placements ont été plus fortement taxés. La nature des produits taxés avait en effet de quoi soulever des questions et un tollé : patrimoine immobilier, assurances-vies, PEL… auxquels sont venus s’ajouter des “signes extérieurs de richesse”, dont l’or et l’argent !
Mettre l’épargne de précaution au même niveau qu’un yacht ou une voiture de prestige n’a aucun sens. Aussi, j’ai immédiatement réagi en dénonçant l’iniquité d’une telle sanction dans une lettre ouverte à Richard Ferrand, président du groupe parlementaire La République en Marche à l’Assemblée nationale. Si la réforme n’était pas dénuée de bon sens, elle pouvait être appliquée autrement, mais pas au détriment des épargnants les plus prudents, de nos membres.
Je ne pense pas que les 14 millions de Français ayant hérité d’une bague en or ou qui possèdent des pièces d’or ou d’argent soient les “nantis” que vise la réforme. Ceux-là ont les moyens d’échapper légalement au fisc français. Non, les vraies victimes de ces augmentations de taxe auraient pu être les épargnants prévoyants dont le seul tort est de vouloir protéger leurs économies. Qu’on les conserve pour les jours difficiles ou qu’on les transmette de génération en génération, l’or et l’argent ont toujours été des formes d’épargne populaires. C’est ce que je voulais faire entendre à M. Ferrand.
Aujourd’hui, je suis particulièrement satisfait et fier que ma lettre ait porté ses fruits. Cette réforme fiscale ne concerne finalement ni les jetons (aucun membre de la famille Vera Valor), ni les pièces à cours légal (Krugerrand, Eagle US, Maple Leaf canadien…). C’est surtout les plus-values réalisées à la revente qui étaient visées. Or les transactions inférieures à 5000€ ne sont pas taxées.
Autre bonne nouvelle, avec la suppression de l’ISF, vous n’avez plus rien à déclarer. Cette nouvelle réforme n’a donc pas d’impact négatif pour vous. Vous pouvez continuer de vendre ou d’échanger librement de l’or via notre plateforme sans vous inquiéter, du moment que le montant reste inférieur à 5000 euros.
On ne peut que s’en féliciter, car cela fait des siècles que l’or physique et l’argent métal ont fait leurs preuves, à la fois comme monnaies, valeurs refuges, épargne de précaution et actifs de diversification, devant bien d’autres placements. Il serait dommage de l’oublier et de s’attaquer à un tel symbole, non pas de richesse, mais de stabilité.