Nous commençons la série d’interviews des membres d’AuCOFFRE.com réalisée pendant la journée de l’or. Honneur aux femmes qui ne s’intéressent pas qu’aux bijoux en or mais qui sont aussi de sacrées investisseuses !
Si les femmes avaient été nombreuses à participer à un sondage réalisé auprès des membres d’AuCOFFRE.com en 2008, celles-ci ne représentent au final que 20% de la communauté. Une proportion encore faible au vu de leurs capacités de gestion, de leur sens de l’épargne, souvent guidées par un souci de sécurité et la prévoyance pour leurs enfants.
Les femmes d’AuCOFFRE.com sont un public averti. Elles se renseignent beaucoup, ont le souci du détail, examinent longtemps plusieurs possibilités avant de passer commande. Elles procèdent moins « à la louche » que leurs homologues masculins.
Celle que j’ai rencontrée le 3 décembre dernier s’intéresse à l’or depuis 2007 et a choisi d’y investir une partie de son patrimoine depuis 2010. « Cela représentait pour moi une réelle opportunité, donc j’ai commencé à lire, à me renseigner sur l’économie mondiale et l’économie en général, je me suis peu à peu initiée au sujet ».
Pas complètement étrangère au sujet car elle travaille dans le domaine des assurances, elle prêche pourtant pour un pourcentage d’investissement du patrimoine plus important que celui qui est conseillé dans son métier. « Aujourd’hui, j’ai suffisamment confiance pour mettre une part plus importante de mon capital dans l’or ».
Des perspectives réjouissantes de l’or
De toutes les personnes interrogées, c’est la seule à déclarer placer ses économies dans l’or à des fins d’investissement, plus que de sauvegarde. « J’investis dans une optique à moyen/long terme. Les marchés fonctionnant par cycle, le cycle actuel étant favorable à l’or, j’investis surtout dans l’objectif de réaliser des plus-values, je suis optimiste sur les perspectives à venir de l’or ! ». Vu qu’elle mise sur une valeur de bulle à 9000$, il y a une marge très intéressante à prendre.
Une vision double de l’investissement
Au niveau du choix des produits, elle raisonne « mondial ». « Je choisis les pièces par rapport à une double perspective, à la fois locale et internationale, pas du tout d’un point de vue numismatique ». Au niveau national, sa préférence va naturellement aux Napoléons Marianne Coq et au niveau mondial le Krugerrand et le Souverain restent des valeurs sûres.
Elle est naturellement ravie des perspectives d’échanges internationaux qu’offre désormais la plateforme britannique Lingold.com !
Une contrarienne en avance sur les autres
« Je conseille autour de moi d’investir dans l’or, mais les gens sont encore réticents, me regardent bizarrement, ils n’y croient pas, pensent que l’or est rétrograde. Les gens ne sont pas encore prêts à franchir le pas, la fièvre de l’or n’a pas encore atteint le grand public, souvent parce que les gens connaissent mal le comportement de l’or, c’est différent des actions ».
Et c’est tant mieux, car cela signifierait que nous serions dans la phase finale du marché haussier de l’or, juste avant la bulle !
La réflexion que je suis faite après l’interview, c’est que les femmes aiment tout autant les pièces en or que les bijoux en or ! En leur offrant par exemple un Napoléon à Noël, vous êtes sûr de ne pas faire de faute de goût 😉