Taux directeur au plancher, euro (trop) fort, déflation… Cette semaine, la BCE est au cœur de l’actualité. Une décision qui devrait arranger les banques mais qui n’augure rien de bon pour votre pouvoir d’achat et pour votre épargne.
Les taux d’intérêt européens accélèrent la donne
Jeudi 5 juin, la BCE a encore abaissé son principal taux directeur à son plus bas historique, 0,15%, pour aider « à contrer les risques de déflation » et afin de faciliter les emprunts pour les entreprises et l’accès des banques aux liquidités pour au final soutenir la croissance. Selon l’institution, « une baisse généralisée des prix n’est pas à prévoir », rapporte Les Echos dans son édition du 12 juin.
La BCE récuse donc le risque de déflation qui plomberait gravement l’économie en zone Euro, en dépit d’une croissance ralentie persistante. Il faut plutôt s’attendre à une reprise de l‘inflation, selon l’institution européenne.
Selon l’agence Reuters, ces mesures n’ont visiblement pas suffit à rassurer les investisseurs en zone euro. Et pas qu’eux…
Qu’en penses Charles Sannat ? Que la déflation est déjà là. « À ce rythme, notre agonie risque d’être encore un peu plus longue puisque c’est de nature à faire « tenir » ce système moisi un peu plus longtemps encore. Mais au bout du compte, tout cela finira mal ».
Pendant ce temps-là, côté banques, « Le passage de Monsieur Propre n’est pas pour demain »
Sur le blog de Paul Jorion, François Leclerc déclare que « 1.000 milliards d’euros d’actifs seraient au total cantonnés par les banques européennes dans des structures de défaisance », autrement dit des banques toxiques, spécialisées dans les CDS et autres produits bancaires complexes en faillite. Avec quel argent l’Union bancaire remboursera-t-elle les pertes ? Probablement et comme toujours, celui du contribuable européen, le vôtre donc.
La crise, 2e effet Kiss Cool dans un an et demi
Si vous êtes un fidèle lecteur de loretlargent.info, vous êtes probablement déjà dans une logique de sauvegarde de votre épargne ; sinon, il est plus que jamais temps de vous préparer à la spoliation de votre pouvoir d’achat. Surtout que selon les prévisions de Jacques Attali le 26 mai dernier sur son blog, il nous reste 18 mois avant d’encaisser la prochaine réplique de la crise sismique qui a débuté en 2008…
Le diamant, parmi les placements tangibles favoris
Si vous êtes à la recherche de nouveaux actifs tangibles pour diversifier vos placements, hors des banques et à l’abri des décisions de la BCE, le diamant d’investissement est une excellente alternative.
Une dépêche de l’AFP relayée sur Romandie.com ce mercredi 11 juin nous informe que la société diamantaire historique De Beers s’attend à une demande soutenue de diamants en 2014. « Le leader mondial du diamant De Beers table sur une hausse de 4 à 4,5% de la demande de diamants polis pour la joaillerie cette année, portée par la reprise américaine et les marchés chinois et indien ». Un marché qui se porte bien et qui offre de belles perspectives d’investissement pour les années à venir. La société InvestDiamond.com propose des solutions d’investissement dans le diamant clé en main.
Si la BCE et Mario Draghi ne pensent pas à votre épargne, alors faites-le pour eux !