La règle d’or n’est pas d’or… En signant le traité budgétaire européen, la France a sauté à pieds joints dans l’austérité, alors que l’on sait très bien qu’à terme, elle ne va que contribuer à appauvrir les classes les plus pauvres et servir à rembourser l’ingérence bancaire et étatique.
Une répression d’une violence inouïe comme on peut le voir sur le site d’information Radio Télévision Suisse. Mais rien ou très peu d’informations sont divulguées en France, sous prétexte que « c’est arrivé loin de chez nous » ? Plus probablement pour éviter un possible effet de contagion.
Une amie espagnole publie dans son profil Facebook « Je me sens triste. Je n’aurais jamais pensé que quelque chose comme cela pourrait arriver à Madrid. Thomas Hobbes dit que le monopole de la violence au sein d’un Etat est légitime et qu’il est soit disant garant de la protection du peuple. Or ce n’est pas un gouvernement garant de la paix, mais un gang de mafieux qui nous a pris en otage ».
Comme dit Charles Sannat, Directeur des Etudes économiques d’AuCOFFRE.com dans son édito du matin, « La Grèce s’enflamme, puis le Portugal, puis désormais l’Espagne. Les peuples sont en colère contre l’Europe. L’Europe ne les protège pas. L’Europe ne les aide pas. L’Europe ne les aime pas ». Pas de partage des profits et des bénéfices des banques qui sont privatisés, mais partage en masse des pertes, des « pertes socialisées » comme dit Charles Sannat.
Alors qu’attendre d’une Europe anti-démocratique qui signe pour que les populations se saignent pour des erreurs dont ils ne sont pas responsables ?