L’Europe est agitée ces temps-ci et connaît davantage de hauts que de bas : la crise européenne n’épargne pas grand monde ! Actuellement, il est de bon ton de se réfugier vers des valeurs sûres : c’est pourquoi l’Or et l’Argent vous propose en ce début de semaine une piqure de rappel sur tout ce qu’il faut savoir sur l’or physique : prime, types de placements, évaluation des pièces… Parce qu’il est toujours bon de se rappeler de ses basiques !
Pièces d’or vs Médailles : faites la différence
Il est tout d’abord primordial de savoir reconnaitre une monnaie d’une médaille. La raison ? Une médaille ne fera pas l’objet d’une cotation internationale, contrairement à une monnaie. En France, il n’existe aucun marché secondaire ni d’argus pour les médailles, qui ne pourront être vendues qu’au prix du métal. Mais comment distinguer médailles et monnaies ? Rappelez-vous que la monnaie possède toujours une valeur faciale : cette valeur prouve que la monnaie a reçu un cours légal qui lui attribue son statut. Retenez également que les médailles en métaux précieux ne constituent en aucun cas un placement financier : elles font plutôt office d’objets de collection.
Misez sur la prime
Pour tout savoir sur la prime des pièces d’or, retrouvez notre article destiné aux novices et au moins novices, histoire de réviser ses basiques ! Ce qu’il faut retenir c’est qu’actuellement, on trouve facilement des primes de 5 à 30% : en effet, les acheteurs sont prêts à payer un supplément afin d’acquérir de l’or physique. De plus, ces derniers temps, lorsque l’or baisse, les primes ont plutôt tendance à augmenter.
Des placements en or
En France actuellement, le Napoléon reste la pièce la plus active sur le marché. Savez-vous pourquoi le cours du Napoléon 10 francs est plus élevé que celui du Napoléon 20 francs ? Tout simplement, l’offre en Napoléon 10 francs reste limitée sur le marché. Le Napoléon 10 francs a de plus circulé davantage que le Napoléon 20 francs et des pièces en bon état restent rares.
Vous pouvez aussi vous tourner vers des « bullion coins », ou monnaies de placement : elles sont en métal pur, portent la plupart du temps une valeur faciale et possèdent toujours une précision concernant le poids de métal précieux qu’elles contiennent, exprimé en onces. Ainsi, leur valeur reste liée à celle de l’or. Quelles sont ces pièces ? Entre le Krugerrand sud-africain, la Feuille d’érable canadienne, la Panda de Chine, l’Eagle d’or américain, ou encore la Philarmonique de Vienne, le choix reste vaste et varié.
Pour la petite histoire, la pièce la plus chère du monde est une 20 dollars « Saint Gaudens » de 1933, achetée 7,6 millions de dollars lors d’une vente aux enchères en 2002. Sa particularité ? Elle possède une qualité de frappe hors norme, en très haut relief. Elle ne fut frappée qu’en quelques exemplaires et provient de la collection du dernier roi d’Egypte, Farouk. En deuxième position, on retrouve une pièce d’or de 10 dollars datant de 1804 et vendue pour la modique somme de…5 millions de dollars !
Achats et ventes : ce qu’il faut savoir
Depuis le 30 juillet 2004, le marché français ne propose plus de cotation officielle de l’or : deux organismes sont en charge de donner quotidiennement des cotations. Il s’agit de Cookson CLAL et CPR Or. Les cours de ces 2 organismes peuvent cependant varier : l’écart entre les 2 cours réside simplement dans la différence entre un cours international et un marché français.
Lors de vos achats, une règle de base ne doit pas être occultée : n’achetez que des pièces scellées, dans des emballages fermées accompagnées d’un certificat précisant leur qualité. Des pièces détériorées ne peuvent être reprises qu’ « à la casse », c’est-à-dire à une valeur inférieure à leur cours officiel.