Quatre mois après le paroxysme de la crise financière, la paralysie du marché du crédit s’estompe-t-elle? Daniel Varela: L’accalmie est déjà une réalité sur le marché interbancaire grâce aux injections massives de liquidités par les banques centrales et à l’entrée des Etats au capital des banques. Un indicateur comme l’écart entre le Libor à trois mois [ndlr: les intérêts que doivent accepter les banques pour se refinancer] et le taux au jour le jour OIS [sans risque] est revenu à 1%, un niveau équivalent à celui affiché avant la faillite de Lehman Brothers. Dans les semaines ayant suivi cet événement, l’écart avait frisé les 4% aux Etats-Unis!– Ces interventions étatiques feront-elles revenir la confiance qui régnait avant la crise?– Non, sauf à imaginer une nationalisation totale des banques. Il faut maintenant que les investisseurs prennent le relais. Or des doutes subsistent quant à la solidité de certains établissements financiers et une normalisation définitive du marché interbancaire nécessitera un nettoyage des bilans, ce qui prendra des mois. LIRE LA SUITE SUR LETEMPS.CH