Ca y est, l’once d’or a encore atteint un record jamais égalé auparavant : à 1600$ l’once, la hausse du cours de l’or reflète plusieurs choses, dont une grande instabilité du système monétaire mondial. Plus que jamais valeur refuge, il est plus que temps d’acheter du métal précieux pour sécuriser votre épargne.
Dans le nouveau record de l’or atteint hier se reflètent des inquiétudes généralisées aux monnaies dites de confiance. Après une semaine très anxiogène à tous niveaux, il était logique que l’once voie son cours exploser en plein 14 juillet. L’or signe un double record puisque mardi dernier déjà, l’once avait atteint un record max en dollars (1580$) mais aussi en euros (1121.050€).
La crise profite à l’or
Ce sont d’abord les incertitudes liées au second plan d’aide à la Grèce qui grève l’euro face au dollar, puis celles liées au Portugal et plus récemment à l’Irlande et à l’Italie qui vient de signer un nouveau plan d’austérité. La dette souveraine des pays membres de la zone euro ont fait plonger la devise européenne au plus bas face au dollar depuis 4 mois. Avec le spectre de l’effet domino, les investisseurs craignent que les pays de l’UE (loin de se montrer unis) n’arrivent pas à aider les P.I.G.S. à sortir de la crise, malgré les mesures « rassurantes » prises par l’Italie.
Et la déstabilisation de la monnaie unique est loin de profiter au dollar car les Etats-Unis, pays le plus endetté au monde, risque de voir sa note baissée par l’agence de notation Moody’s. Toujours dans l’impasse, les élus américains peinent à trouver un accord visant à abaisser le plafond de la dette publique. Mardi dernier, le président Obama déclarait que les Etats-Unis pourraient ne pas être en mesure de pouvoir payer les retraites en août…
Une fois n’est pas coutume, l’or ne prend pas ses quartiers d’été
En réaction à cette chaîne d’incertitudes, propices à toutes les spéculations, la cote du Franc Suisse, actif plus sûr, remonte, ainsi que le yen… et bien sûr l’or ! Une remontée fulgurante après une correction normale observée début juillet.
Ce pic soudain est bien le reflet d’une inquiétude généralisée, comme un avant vent de panique, comme un baromètre indiquant de très basses pressions avant la tempête. Car en été, le métal jaune a plutôt l’habitude de prendre ses quartiers.
Investisseurs en vacances, marchés dormants, « saison morte » des mariages en Inde (qui représentent chaque année un gros marché), d’ordinaire, l’or a plutôt tendance à hiberner pendant les grandes vacances.
L’or, jamais en défaut ! C’est pourquoi il faut en posséder
Les détracteurs sont nombreux mais sont plus circonspects quant à la « relique barbare ». Pour Ben Bernanke, président de la très respectée FED, l’or ne serait pas une monnaie (tiens donc ?) mais « une simple tradition », a-t-il déclaré ce mercredi. Une mauvaise foi qui semble vouloir minimiser le risque de ruée sur l’or, dans un autre contexte que les prospecteurs de la fin du 19e siècle toutefois…
Pour le célèbre investisseur Warren Buffet, l’or n’est pas intéressant car il ne rapporte pas de dividende. De l’or, il dit qu’il faut « attendre assis sur une chaise que quelqu’un vienne le racheter à un prix plus fort que celui auquel on l’a acheté pour que cela rapporte. Eh bien ce n’est déjà pas si mal qu’une valeur puisse permettre de faire cela en temps de crise ! Et c’est encore le cas, malgré le sommet atteint hier, l’or n’a pas fini son ascension vertigineuse ; on est encore loin de l’effet de bulle, seuil auquel l’or devrait atteindre 2000$… peut-être plus vite que prévu ?
Alors n’attendez pas pour vous emparer de cette valeur, refuge et objet de spéculation. Car l’or lui, ne sera jamais en défaut et contrairement aux monnaies, le métal précieux pourra toujours constituer une monnaie de change en temps de crise, car il aura toujours de la valeur ; en ce qui concerne les pièces d’or, au moins leur valeur spot.
Nouveau client chez aucoffre.com, je découvre ce blog très intéressant !
En espérant que mon investissement n’est pas trop risqué car il est toujours plus rassurant d’avoir son or « sur soi ».