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En réponse aux mauvaises notes attribuées par les agences de notation américaines, les banques européennes se sont soumises en toute transparence à des « stress tests » pour évaluer leur résistance et surtout, pour rasséréner les marchés. Mais pour combien de temps ?

Quid du stress test ?
Les résultats sont tombés, beaucoup moins inquiétants que les mauvaises notes distribuées par les Moody’s, Standard & autres Spoons. Sur 91 banques de l’Union Européennes, seules 7 ne résisteraient pas à un deuxième assaut de la crise financière.

Ces tests ont été réalisés par le Comité des régulateurs européens (CEBS) sur des critères de solvabilité et leur capacité à subvenir à leurs besoins en cas de crise. Parmi les établissements bancaires les plus fragiles, on en compte sans surprise 5 espagnols, 1 seul grec et plus surprenant, 1 allemand. Parmi les bons élèves, figurent l’Italie et la France.

Le scénario de l’horreur
L’examen envisageait le pire à prévoir : un passage en récession avec une croissance européenne inférieure de 3 points aux résultats actuels, un taux de chômage à 11,5%, aggravation de la dette souveraine, chute de l’immobilier… Objectif du scénario catastrophe : les banques devaient réussir à maintenir un taux de fonds propres de 6% minimum par rapport à leurs engagements. En cas d’échec, c’est la recapitalisation, comme c’est le cas actuellement pour la plupart des établissements financiers grecs.

La méthode Coué a ses limites…
On peut se féliciter que si peu de banques aient échoué… Mais douter, comme le FMI, de la fiabilité de ces tests. En effet, si l’augmentation des taux et le défaut de prêts faisaient partie des obstacles présentés, les tests ne présentaient pas l’éventualité de défaut de paiement de l’Etat, ni d’absence de liquidité, sans quoi on peut trouver le test un peu « léger ».

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Même si les marchés semblent aujourd’hui avoir un peu repris confiance, il va falloir attendre un peu plus longtemps pour constater si les banques se feront à nouveau confiance entre elles.

Peut-on continuer d’occulter la dette publique occidentale ?
N’oublions pas qu’aux pays des « monnaies fortes », la dette souveraine est reine, et malgré la capacité de résistance des banques européennes, le taux d’endettement des pays ne cesse de croître… Enfin plutôt de s’enfoncer. Dévaluation des monnaies, création monétaire à tout crin… depuis que les monnaies ne sont plus couvertes par l’or, quelles richesses réelles reste-t-il aux pays, à part l’or lui-même ? Depuis l’abandon de l’étalon-or en 1971, les BCE ne contrôlent hélas plus que 19%* du stock mondial d’or, contre 50% en 1966. Au niveau économique mondial, la production d’or est trop faible par rapport à la demande, mais au niveau individuel, il est encore tout à fait temps et possible, de placer une partie de ses économies personnelles dans l’or physique, pour ne pas se retrouver dépourvu, quand la bise sera venue.

* en 2008. Source « 2008 – 2015 : pourquoi l’or va battre la performance des actions et des obligations et comment vous pouvez en profiter », de Léonard Sartoni.

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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