Beaucoup de chefs d’états s’étaient rencontrés afin d’évoquer les craintes au sujet des dévaluations concurrentielles des devises. Certains analystes ont confié à la CNBC que la guerre des devises pourrait engendrer une hausse significative des prix de l’or au second semestre de 2013, après avoir observé une chute à la fin du premier semestre.
Patrick Armstrong, Directeur associé d’Armstrong Investment a déclaré à la CNBC qu’il pensait qu’une guerre des devises serait l’événement le plus important en 2013.
D’ores et déjà, le sujet des dévaluations des devises est au coeur de beaucoup de débats politiques. Chacun va étudier ce qui va être fait avec ses propres devises, en essayant de prendre l’avantage avec la manipulation des devises. Toutefois, dans un tel contexte, l’or a sa place dans le portefeuille.
Certains stratégistes de sociétés de renommée émettent des avis bien partagés.
La hausse potentielle de l’or au cours du second semestre 2013 sera de l’ordre de 250 à 300 dollars.
Si le yen reste relativement faible, d’autres marchés émergents ou autres banques centrales asiatiques devraient commencer à devenir pro-actives quant à la gestion de leurs taux de change.
Si ceci arrive, leurs réserves de change devraient commencer à augmenter. Ils pourront ainsi commencer à diversifier de nouveau leurs avoirs en dollars en avoir en or, ce qui s’est produit au cours des dernières années.
Les guerres des devises non évaluées en or.
Michael Widmer, stratégiste des métaux chez BofA Merrill Lynch Global Research a déclaré à la CNBC que les guerres des devises n’étaient pas évaluées sur le marché de l’or.
Le Président de la BCE, Mario Draghi, avait assuré lors d’une conférence de presse qu’il assurerait le controle de l’impact d’un renforcement de l’euro. Pendant ce temps, le Commissaire européen Olli Rehn a déclaré au magazine autrichien Profil que des réformes étaient nécessaires au système monétaire international afin d’éviter un impact négatif sur le commerce.
Rehn déclarait qu’il reconnaissait le risque de dévaluation concurrentielle. Le gouvernement japonnais a récemment été avisé des dispositions prises en vue d’une dépréciation du yen.
Le yen a perdu de sa valeur depuis que la Banque du Japon a doublé son objectif d’inflation soit à 2% en janvier et s’est engagé à continuer d’acheter des actifs l’année prochaine.
