Un employé de 52 ans a été tué dans l’attaque d’une fonderie cette semaine, dans le IIIe arrondissement de Paris. Attendu ou surpris par les deux malfaiteurs, l’homme a été abattu alors qu’il était sur le point d’ouvrir la fonderie et qu’il tentait de s’opposer au vol. Les deux malfaiteurs se sont enfuis sans butin et, selon le Parisien, les circonstances exactes du drame restent à préciser par la Brigade de répression de la délinquance (BRD).
Pour Manuel Valls arrivé peu après sur les lieux, « on parle trop de l’or ». Le ministre de l’intérieur a souhaité se pencher avec l’ensemble de la profession sur une meilleure règlementation, pour déterminer « quelles sont les mesures qui permettraient de mieux réglementer ce marché », a-t-il estimé.
Des actes de violence qui appellent à la prudence
Placement de choix pour les épargnants et les investisseurs, l’or semble donc aussi être devenu une cible pour les délinquants. Il faut certainement y voir un autre effet de la crise, et d’une délinquance violente en hausse. Un tableau d’autant plus frappant qu’il n’est pas lié à la seule violence : arnaques sur le prix du rachat de l’or, contrebande, sociétés fantômes qui vendent ou achètent sur Internet, comme l’évoque Claire Fages dans son article « La délinquance liée à l’or s’est accru », sur Rfi.fr.
Dans ce cadre, un renforcement des mesures de sécurité déjà existantes, telles qu’elles sont évoquées par Manuel Valls, ne serait pas de trop. Mais cette hausse de la délinquance montre aussi la nécessité toujours plus forte de se tourner vers des interlocuteurs qualifiés et de confiance.