Les crises économiques et financières d’aujourd’hui sont à l’image du nuage toxique de Tchernobyl. Tout président de la République que l’on est, on ne peut décréter que le mal s’est estompé net à la frontière. Quand la crise en Russie avait éclaté il y a dix ans, nous nous demandions comment 1% de l’économie mondiale pouvait mettre autant à mal les 99% restants. Alors, lorsque ce sont les Etats-Unis qui forment l’épicentre de la crise, la question de sa propagation au reste du monde ne se pose guère. A l’heure où l’Europe entre dans une sévère récession, il est une interrogation qui me paraît légitime: pourquoi certains pays qui héritent de la crise en pâtissent davantage que ceux qui en sont à l’origine? Il y a plusieurs raisons à cette apparente immoralité. LIRE LA SUITE DE CET ARTICLE DE MICHEL GIRARDIN SUR LETEMPS.CH