L’Europe est tombée d’accord sur le plan d’aide accordé à la Grèce de 130 milliards d’euros, dans la nuit de lundi à mardi après 13h de tractations. Objectif de la zone euro : réduire d’ici 2020 la masse de la dette hellène à 120,5%. On applaudit ? Non.
Le problème n’est pas de savoir si l’on soutient nos amis grecs ou pas, mais à quoi cela va servir. Le plan de sauvetage alloué à la Grèce équivaut à de l’argent de poche, donné à des enfants à de strictes conditions : l’argent ne doit pas servir à par exemple à payer les fonctionnaires. Ce nouveau crédit est assorti de mesures d’austérité, comme nous l’évoquions dans la note « La France sur le même chemin que la Grèce ? ».
« C’est plus compliqué que ça ! »
Comment augmenter le pouvoir d’achat des grecs sans augmenter leur salaire, pire en le réduisant ? Comment faire entrer de l’argent dans les caisses de l’état en diminuant les charges patronales ?
L’équation a l’air pourtant simple : travail pas cher = embauche = pouvoir d’achat in fine. Or comment favoriser la compétitivité des entreprises quand le salaire moyen de la main d’œuvre asiatique est de 260€ par mois ?
« Ah, c’est plus compliqué que ça », répondent en cœur les économistes emprunts d’un savoir immense dans les rubriques éco de la presse.
Force est de constater que les explications servant la cause du plan de sauvetage de la Grèce et par extension de la zone euro sont en fait un vaste écran de fumée justifiant les erreurs monumentales commises par les gouvernements à la soldes des instituts bancaires depuis des années.
Sauver le peuple, plutôt que les banques
Le message de l’ancien ministre de l’Economie argentin, Roberto Lavagna, qui a sorti l’Argentine de la crise il y a 10 ans est clair est simple : «Nous avons sauvé les gens plutôt que les banques»
Dans une interview accordée au journal Libération, le Ministre argentin affirme s’être passé des services du FMI.
Peso fortement dévalué établi sur une parité fixe avec le dollar, 4e année de récession consécutive, pays en cessation de paiement, endettement colossal, inflation explosant, taux record de chômage, petits épargnants ruinés… les similitudes entre la Grèce et l’Argentine sont nombreuses. C’est en décidant de s’en sortir seul et en arrêtant de soutenir les banques que l’Argentine s’en est sortie. Car tout diminuer pour donner aux banques n’est pas un chemin de sortie de crise. L’Argentine a ainsi fait le choix de sauver les gens plutôt que les banques.
C’est ce que nous vous proposons également de faire en mettant un peu d’or de côté chaque mois.
Le but –non nous n’en sommes plus là – n’est plus de gagner de l’argent avec des produits financiers aussi compliqués que dangereux, mais bien d’en mettre de côté sans en perdre. Le seul actif qui peut vous rester entre les mains avant que la situation ne dégénère est l’or physique.
Le livret de sauvegarde du patrimoine propose cette solution d’épargne simple et sécure : chaque mois, l’épargnant peut acheter autant de grammes d’or qu’il souhaite sur un lingot ou un lot de pièces mutualisés. L’argent placé sur de l’or ne souffrira d’aucun risque de faillite bancaire ou monétaire.