Les 20 plus grandes puissances mondiales se sont rassemblées pour trouver une solution à la crise systémique mondiale. Comme prévu, à l’ouest rien de nouveau… Pourquoi devions-nous nous y attendre ?
La crise financière européenne au cœur des débats
Les Européens ne semblent pas défavorables au départ de la Grèce au vu de sa « faible contribution » au PIB européen, a déclaré le ministre français des Affaires Européennes, Jean Leonetti. Quant à l’Italie, troisième économie européenne, ses perspectives économiques sont pessimistes. « Chevalier Blanc » de la zone euro, la Chine a proposé son aide financière à deux conditions : être certain de l’efficacité du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) et avoir la garantie des pays les plus stables de la zone euro (Allemagne et France).
Le G vain
Mais ne nous leurrons pas, le sommet du G20 est plus une réunion du type Rotary Club qu’une rencontre de supers héros à la rescousse du monde. Car le vrai problème, ce sont les banques en perpétuelle quête de profit et non les pays qu’elles ont endetté. L’Europe aujourd’hui aurait plus intérêt à nationaliser ses banques et à les mettre sous tutelle, mais comme chacun le sait, les politiques sont inféodés aux banques. Ce n’est pas avec quelques « tirages d’oreilles » en vigueur que la crise systémique profonde que nous vivons va changer.
Ne nous trompons pas d’ennemi
Comme nous pouvions nous y attendre, aucune décision révolutionnaire n’a été prise pendant ce sommet. Le pire est donc à redouter : une catastrophe économique comme les Etats-Unis l’ont vécu en 2007 avec des banques qui finiront par mettre la clé sous le paillasson, victimes de leur voracité. Mais avant de se faire, elles seront prêtes à tout pour renflouer leurs coffres.