Le cours de l’or à l’approche de la fin du mois de février 2019 s’offre une petite pause. Côté analyse technique, les résistances…ont résisté. Côté actualité macro-économique, les investisseurs sont optimistes sur l’aboutissement des négociations commerciales entre l’Amérique et la Chine.
On s’étonnait lors de notre précédente édition de l’hebdo du cours de l’or de cette hausse, quasiment sans respiration depuis 5 mois de l’or et de l’argent. Nous avons été entendus. Cette semaine, c’est le reflux, la pause du côté des cours de l’or et de l’argent en euros et en dollars.
Nous vous rappelons à ce stade que ces analyses ne sont proposées qu’à titre d’information et qu’il ne s’agit en aucun cas de conseils d’investissements.
Les résistances ont résisté
Du côté de l’analyse technique, pour l’or en euros, on note que l’impulsion, le coup de jarret donné le 28 septembre 2018 qui a relancé le cours s’est retrouvé en bout de course avec un reflux assez important. Bref, les gains de la semaine ont été fortement limités par cette baisse. C’est une bonne chose pour Tradosaure, notre spécialiste des analyses techniques en effet cela annonce peut-être une consolidation.
Pour l’or en dollars, Tradosaure est aux anges puisque le cours a buté sur la résistance des 1350 dollars l’once pour repartir à la baisse. Pour notre analyste, le cours a « très bien réagi ». La résistance a résisté !
On vous laisse découvrir en vidéo les commentaires sur l’évolution des cours de l’or et de l’argent en euros et en dollars la semaine dernière. Les résistances sont donc à l’honneur.
Les négociations commerciales entre la Chine et l’Amérique en bonne voie ?
Le cours de l’or se « contracte » mais les actions sont toujours en hausse. C’est une situation plus « naturelle ». En effet, les investisseurs lâchent la valeur refuge pour le marché boursier. Va-t-on revivre un scénario similaire à celui de l’été 2018 ? Pas sûr parce que les tensions géopolitiques sont quand même bien présentes.
Du côté de Wall Street en particulier et des investisseurs en général, on aime les bonnes nouvelles. Donc quand elles ne tombent pas assez rapidement, on anticipe « ce qui devrait arriver ». La semaine dernière, l’auto persuasion des investisseurs, c’était que les négociations commerciales entre l’Amérique et la Chine allaient aboutir par un happy end. Les négociateurs ne disent pas un mot sur le dossier, mais visiblement ça en parle beaucoup.
La FED prévoit un ralentissement économique
La bonne nouvelle donc c’est que Donald Trump et le négociateur chinois ont déjeuné ensemble. Rien n’a filtré de la rencontre mais l’annonce de son organisation a permis aux différentes bourses ou corbeilles de prendre des points. Paris par exemple a effacé ses pertes cumulées depuis l’automne.
Toutefois, la FED a quelque peu calmé l’enthousiasme des un et des autres. Elle annonce en effet que la croissance américaine va marquer le pas. Elle note que les perspectives économiques sont devenues plus incertaines. Ainsi la FED a révisé ses prévisions de croissance en passant de 3% à 2,3%.
Enfin, la guerre civile au Venezuela est très inquiétante. Des millions de migrants aux portes des voisins et alliés de l’Amérique. Les bruits de bottes commencent à sérieusement se faire entendre.
L’Europe entre Brexit dur et élections
En Europe, l’institution se prépare au no deal, au Brexit dur. Elle est aussi en période électorale. Une période d’incertitude s’ouvre pour l’ensemble du premier semestre 2019. Pendant ce temps-là, la croissance de l’Allemagne est au point mort avec un 0 pointé. Le trimestre précédent on enregistrait une croissance négative.